
Dimensions. Long, totale, 0in,l0 à Om,ll;;. queue, 0m ,04 ; aile 0m,06;
tarse, 0m,018; doigt postérieur, 0m,01, l’ongle seul mesurant 0™,004;
bec, 0m,07.
Couleurs. Iris noir; bec brun, avec la base delà mandibule inférieure
jaunâtre ; pattes d’un brun verdâtre. -S Sommet de la tête, nuque et partie
supérieure du dos d’une teinte olive, passant au vert du côté du croupion ;
une grande raie sourcilière jaunâtre se prolongeant jusqu’à la nuque, et une
bande de même couleur, mais peu marquée, occupant le milieu de la tête ;
grandes et moyennes couvertures des ailes largement marquées de jaune à
l’extrémité; parties inférieures du corps d’un blanc à peine teinté de jaune
sur le milieu du ventre et les sous-caudales, mais passant au jaune olivâtre
sur les côtés de la poitrine et de l’abdomen; rémiges et rectrices brunes,
lisérées de vert ; dernières pennes des ailes bordées de gris jaunâtre, les autres
marquées d’une tache grise à l’extrémité. — En automne, les teintes vertes
du dessus du corps et les teintes jaunes des parties inférieures et des sourcils
sont plus accusées.
Le Reguloïdes superciliosus, qui a été pris accidentellement en
Europe, est très-répandu dans tout l’extrême Orient, depuis
l’Inde jusqu’à la Sibérie orientale, où il paraît avoir été confondu
par Middendorf, par Schrenck et par Radde avec l’espèce suivante,
Reguloïdes proregulus. Comme ce dernier, il niche dans
les montagnes du Cachemire, et pond, d’après M. W.-E. Brooks,
quatre oeufs d’un blanc pur, parsemés de points rouges, principalement
au gTos bout. En Chine, les Roitelets cc grands sourcils
passent' en grand nombre deux fois par an; quelques-uns même
s’arrêtent pour nicher sur les montagnes boisées. Au printemps
et à l’automne, ils se montrent en troupes considérables aux
environs et dans la ville même de Pékin ; leur cri de rappel,
tui, ressemble à celui de nos pouillots ; pendant l’été, ils font
entendre en outre un petit chant assez agréable.
397. — REGULOÏDES PROREGULUS
Motacilla PR0BI60MJ8, P a lli (1811-31), Zoogr. RSfs. Asiat., I, 499. — Reguloïdes
proregulus, Bp. (1850), Consp. Av., 17 291, n° 612.B- P hyllopneuste proregulus,
Midd. (1853), Sib. Reis., Il, 183: — P hyllopneuste sdperciliosa, Schr. (1860), VSg.
des Am. L ., 363 (part.)." JH Reguloïdes chloronotus, Swinh. (1860)-, Ibis, 54, et
(1861), ibid., 33 et 330..— P hyllopneuste superciliosa, Radde (1863), Reis. in S. O.
Sib. II, 264 (part.). — Reguloïdes proregulüs, J e rd . (1863), B. of Ind., II, 197. —
Swinh.’(1863), P. Z. S., 297. — Dyb. (1868), J. f. O., 334. — Swinb. (1870), Ibis,
345, e t (1871), P. Z. S., 357. — Dyb. (1872), J. f. O., 360, e t (1874), -ibid., 335. —
Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 141. — Phylloscopus proregulus, H. Seebohm
(1877), Ibis, 104. — Reguloïdes superciliosus, Przew. (1877), Ornith. Mise., VI, 172,
B. of Mong., sp. 55.
Dimensions. Long, totale, 0m,09 à 0™,10; queue, 0m,04; aile, 0m,0o5 ;
tarse, 0m,016 ; bec, 0m,007.
Couleurs. Ms noir ; bec noirâtre, aveclabase de la mandibule inférieure
jaunâtre; pattes brunes, avec les doigts nuancés de vert. — Parties supérieures
d’un vert olive, avec le croupion jaune (à tous les âges), une raie
jaune bien marquée occupant le milieu de la tête et se mélangeant en arrière
de quelques plumes noires, et de larges sourcils jaunes se prolongeant jusqu’à
la nuque ; grandes et moyennes couvertures des ailes terminées par une
large bordure jaune; dernières pennes tertiaires lisérées de jaune, les autres
à peine marquées de gris à -l'extrémité; parties inférieures du corps d’un
blanc légèrement teinté de jaune, et nuancé d’olive sur les flancs. — En
automne, les teintes vertes et jaunes du plumage sont beaucoup plus vives.
Ce joli petit oiseau, que plusieurs naturalistes ont confondu
avec le précédent, fréquente les mêmes régions, et est aussi
commun en Chine, à certaines époques de l’année ; il niche en
grand nombre dans les bois qui couvrent les montagnes, et
passe souvent l’hiver dans les provinces centrales et méridionales.
D’après M. W.-E. Brooks, ses oeufs sont à peu près de
même forme et de même couleur que ceux du Reguloïdes superciliosus.
Les deux espèces ont du reste les mêmes allures et
à peu près les mêmes moeurs, mais elles vont en bandes séparées,
parcourant les branches des arbres à la manière des vrais
pouillots ; leur cri de rappel n’est pas non plus tout à fait le
même : celui du Reguloïdes proregulus, tsii, est plus prolongé
et plus sibilant que celui du Reguloïdes superciliosus ; le chant
de la première espèce, qui se fait entendre fréquemment, même
en automne, est aussi plus sonore, plus varié, et consiste en
une série de petits couplets. Le Reguloïdes proregulus est également
fort répandu dans la Sibérie orientale.
398. — REGULOÏDES VIRIDIPENNIS
Phylloscopus viridipennis, Blyth (1855)’, J. A. S. Beng., XXIV, 278, et (1861),
P. Z. S., 209. — Reguloïdes viridipennis, Jerd. (1863), B. of Ind., II, 198. — Godw.-
Aust. (1870),./. A. S. Beng., XXXIX, part. 2, p. 107. — Phylloscopus viridipennis
H. Seebohm (1877), Ibis, 82.
Dimensions et Couleurs. Taille égale à celle du Reguloïdes proregulus,
mais inférieure à celle du Reguloïdes superciliosus; teintes vertes et jaunes