J!
. i.... ’ Il liraÌI2: fe
; -
H î
uniquement cultivés, c’est-à-dire plus ou moins factices et
peut-être, dans certains cas, hybrides. Les botanistes sont plus
heureux maintenant. Grâce aux découvertes des voyageurs dans
rinde anglaise, ils peuvent distinguer des espèces spontanées,
par conséquent réelles et naturelles. D’après sir Joseph Hooker ‘ ,
qui a lui-même herborisé dans l’Inde, c’est à Brandis ^ qu’on
doit le meilleur travail sur les Citrus de cette région. H le suit
dans sa flore. Je ferai de même, à défaut d’une monographie
du genre, et en remarquant aussi qu’il reste à rapporter le
mieux possible aux espèces spontanées la multitude des formes
qui ont été décrites dans les jardins et figurées depuis deux
siècles
Les mêmes espèces, et d’autres peut-être, existent probablement
à fé ta t sauvage en Gochinchine et en Ghine ; mais on ne
f a pas encore constaté sur place ni au moyen d’échantillons
examinés par des botanistes. Peut-être les ouvrages importants
de M. Pierre, qui commencent à paraître, nous feront-ils savoir
ce qu’il en est pour la Gochinchine. Quant à la Chine, je citerai
le passage suivant du D*’ Bretschneider ''q qui a de l ’intérêt, vu
les connaissances spéciales de fauteur : « Les oranges, dont il y
a une grande variété en Ghine, sont comptées par les Ghinois
dans le nombre des fruits sauvages. On ne peut pas douter que
la plupart ne soient indigènes et cultivées depuis des temps anciens.
La preuve en est que chaque espèce ou variété porte un
nom distinct, est en outre représentée le plus souvent par un
caractère particulier, et se trouve mentionnée dans les Shu-king,
Bb-ya et autres anciens ouvrages. »
Les hommes et les oiseaux dispersent les graines d’Aurantia-
cées, d’où résultent des extensions d ’habitation et des naturalisations
dans les régions chaudes des deux mondes. On a pu le
remarquer en Amérique dès le premier siècle après la conquête
et maintenant il s’est formé des bois d’orangers même
dans le midi des Etats-Unis.
Pompelmouse.
dock, des Anglais.
Citrus decumana, Willdenow. — Skad-
Je parlerai d’abord de cette espèce, parce qu’elle a un caractère
botanique plus distinct que les autres. Elle devient un
1 . Hooker, Floxxi of british India, 1, p. 315.
2. Stewart et Brandis, The forest of north-west and central India, 1 vol.
in-8, p. 30.
3. Pour arriver à un travail de ce genre, le premier pas serait de publier
de bonne s figures des espèces spontanées, montrant en particulier leurs
fruits, qu’on ne voit pas dans les herbiers. On pourrait alors dire quelles
sont, dans les planches de Risso, de Duhamel et autres, celles qui s ’approchent
le pins des type s sauvages.
k. Bretschneider, On the study and value of chinese botanical ivorks, p. 55.
5. Acosta, Hist. nat. des Indes, traduction française, 1598, p. 187.
„1,1s -raiid arbre, et elle est seule à avoir les jeunes gousses et
fe dessous des feuilles pubeseents. Le fruit est sphenque ou a
ueu près plus gros qu’une orange, quelqu/om meme a u / i gios
™ fe fie lê t f d’homme. Le jus est d'une acidité moderee, la peau
Remarquablement épaisse. On peut voir de Ifotë
fruit dans le nouveau Duhamel, 7 , pl. 42, et dans lussac,
' 'Y f ë o m b f e ’d f s 'v r i i é l I dans l'archipel dn midi de l'Asie in-
dio^e r e ancienne culture. On ne connaît pas encore d une
S è i e L n précise le pays d’origine, parce que des pieds qui
paraissent indigènes peuvent venir de n/uralisaUons, suites
L n e culture fréquente. Boxburgh dit qu à C/cutta on avmt
remi fespèce de Ja v a fe et Bumphius ^ la croyait originaire du
midi de la Ghine. Ni lui ni les botanistes modmmes ne 1 ont vue
? f é t a t sauvage dans l’archipel Indien fe En Chine, l’espece a un
nom simple Yu ; mais le signe caractéristique p / a i t trop corn-
oliaué pouf une plante véritablement indigène. Selon Loureiro,
fe t ™ b f ë est commun en Chine et en Cochmçliine, ce qui ne
w u t M S dire qu’il y soit spontané ». C’est dans les des à 1 est de
raëfetopel indleto qu’on ifeuve le plus d’indices d’une existence
sauvage. Forster “ disait déjà autrefois de cette^
« très commune dans les îles des Amis. » Seemann P
ëfflrmatif pour les îles Fidji : « Extrêmement commune, dit-il,
'’S Î fe e to S f s ta g r i lL r iq to fe r aA r a ’’aussi cultivé dans toute l’Asie
méridionale se fut naturalisé à ce point dans certaines îles de la
mer Pacifique, tandis que cela n’a guère été vu ailleurs. H en
est probablement originaire, ce qui n empeche pas qu on
reouveîa peut-être saunage dans d’autres îles plus rapprochées
^Le^rimm de Pompelmouse est hollandais (Pomyieimoes). Celui
d ^ SM M o c k v i e n t L ce qu’un capitmne de ce nom avait ap-
porté le premier fespèce aux Antilles .
Citrus medica, Linné.
to S e s ses r ir t ie s . Son fruit, plus long que large, est surmonte
Îan s la nlëparl des variétés, par une sorte de mamelon Le suc
est plus ou moins acide. Les jeunes pousses et les petales sont
1. Roxburgh, Flora indica, ed. 1832, 3, p. 393.
2. Rumphius, Hortus amboinensis, 2, p. 98.
3. Miquel, Flora indo-batava, 1, pcart. 2, p. o^o.
2, p. 672. P O - « n e autre e spé e e du genre il
sait bien dire qu'elle es t cultivée et non cultivée, p. 5 / .
6. Forster, De plantis esculentis oceani australis, p. 33.
7 Se emann, Flora Vitiensis, p. 33. ..
s'. Plukenet, Almagestes, p. 239 ; Sloane, Jamaïque, , p.
Îli