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Ghaldée et l ’ancienne Egypte. Ils peuvent constater des erreur^,
dans Hérodote. Les botanistes de leur côté corrigent Théophraste
Dioscoride et Pline d’après la connaissance des flores de Grèce et
d Itdie tandis que la lecture des anciens, faite si souvent par les
erudits depuis trois siècles, a donné ce qu’elle pouvait donner
Je ne puis m empêcher de sourire en voyant aujourd’hui des
savants repéter des phrases grecques ou latines bien connues
pour en tirer ce qu’ils appellent des conclusions. C’est vouloir
extraire du jus d ’un citron pressé déjà mainte et mainte fois
11 tant le dire franchement, les ouvrages qui répètent et commentent
fes auteurs de l ’antiquité grecque ou latine, sans mettre
en première ligne les faits botaniques et archéologiques ne sont
plus au niveau de la science. Je pourrais en citer cependant qui
ont eu en Allemagne, les honneurs de trois éditions! Mieux nn-
rait valu réimpnm/r les publications antérieures de Fraas et de
Lenz, de Targioni et de Heldreicb, qui ont toujours mis les
données actuelles de la botanique au-dessus des descriptions
vagues d anciens écrivains, c ’est-à-dire les faits au-dessus des
mots et des phrases.
DEUXIÈME PARTIE
ÉTUDE D E S E S P È C E S
A U P O I I \T D E V U E D E L E U R O R IG I V E
D E S PR EM IER S TEMPS DE L EU R CULTURE
E T D E S PRINC IPAUX F A IT S DE L EU R DISPERSION t
CHAPITRE PREMIER
PLANTES CULTIVÉES POUR LEURS PARTIES SOUTERRAINES
TELLES QUE RACINES, BULBES OU TUBERCULES 2.
R a d i s , R a i f o r t . — Raphanus sativus, Linné.
Le radis est cultivé pour ce qu’on appelle la racine, qui est,
à proprement parler, la partie inférieure de la tige avec la
racine pivotante L On sait à quel point la grosseur, la forme et
la couleur de ces organes, qui deviennent charnus, peuvent v arier,
suivant le terrain et les races cultivées.
H n’y a pas de doute que l ’espèce est originaire des régions
tempérées de l’ancien monde ; mais, comme elfe s’est répandue
dans les jardins, depuis les temps historiques les plus reculés, de
la Ghine et du Japon jusqu’en Europe, et qu’elle se sème fréquemment
autour des cultures, il est difficile de préciser son
point de départ.
Naguère on confondait avec le Raphanus sativus des espèces
voisines, de la région méditerranéenne, auxquelles on attribuait
certains noms grecs; mais le botaniste J . Gay, qui a beaucoup
1. Un .certain nombre d’espèces, dont l’origine est bien connue, comme
la carotte, l’oseille, etc., sont mentionnées seulement dans le résumé
au commencement de la dernière partie, avec une indication des faits principaux
qui les concernent.
2. Quelques espèces sont cultivées tantôt pour leurs racines et tantôt
our leurs feuilles ou leurs graines. Dans d’autres chapitres se trouvent
es espèces cultivées pour leurs feuilles ("fourrages) ou pour leurs graines,
etc. J ’ai classé en raison de l’usage le plus habituel. Au surplus, l’index
alphabétique renvoie à la place adoptée pour chaque espèce.
' 3. Voir l’état jeune de la plante lorsque la partie de la tige au-dessous
des cotylédons n’est pas encore renflée. Turpin en a donné nne figure
dans les Annales des sciences naturelles, série 1, vol. 21, pl. 3.
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