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278 PLANTES CULTIVÉES POUR LEURS GRAINES
la suite de cultures ». Les indications des auteurs ne permettent
pas de dire qu’il soit spontané en Afrique fe
LiUbia. — Dolichos Lubia, YoTskal.
Cette espèce, cultivée en Egypte sous le nom de Lubia, Loubya
Loubyé, d’après Forskal et Delile fe est peu connue des botanistes.
D’après le dernier de ces auteurs, elle existe aussi en Syrie, en
Perse et dans l ’Inde ; mais je n’en vois nullement la confirmation
dans les ouvrages modernes sur ces deux pays. MM. / b w e in -
furth et Ascherson » l’admettent bien comme espece distincte,
cultivée dans la région du Nil. Jusqu’à présent, personne ne 1 a
trouvée à fétat spontané.
On ne connaît aucun Dolichos ou Phaseolus dans les monu-
’agriculture égyptienne après l’époque
des Pharaons. ,
Le nom Lubia est appliqué par les Berbères, sans changement,
et en Espagne sous la forme Alubia, au Haricot commun, 1 ha-
seolus vulgaris Quoique les deux genres Dolichos et Phaseolus
se ressemblent beaucoup, c’est un exemple du peu de valeur des
noms vulgaires pour la constatation des espèces.
Je rappellerai ici queLoèa est un des noms du Phaseolus vulgaris
en hindustani, et que Lobia est celui du Dolichos sinensis
dans la même langue . r / • x •
Les orientalistes feront bien de chereher si Lubia_ est ancien
dans les langues sémitiques. Je ne vois pas qu on cite un nom
analogue en hébreu et il se pourrait que les Araméens ou les
Arabes eussent pris Lubia du Lobos (Xoßoc) des Grecs, qui signifiait
une partie saillante, comme le lobe de l’oreille, un fruit de
la nature de ceux des légumineuses et plus particulièrement,,
selon Galien, le Phaseolus vulgaris. Lobion (Xo/ov), dans Dioscoride
est le fruit du Phaseolus vulgaris, du moins selon 1 opinion
des commentateurs fe H a continué dans le grec moderne avec
le même sens, sous la forme de Loubion ^.
V o a n d z o u . — Glycine subterránea, Linné fils. — Voandzeiai
subterránea, du Petit-Thouars.
1 . Baker, FL o f Mauritius, p. 83.
2. Oliver, F l. o f trop. Africa, 2, p. 210 . r- t m
3 Forskal, Descript., p. 133; Delile, Plant, cuit, en Egypte, p. 14.
4. Schweinfurth et Ascherson, Aufzählung, p. 256-
5. Dictionn. français-herhère, au mot haricot; Willkomm et LaUt,e,
Prodr. fl. hisp., 3, p. 324. Le Haricot commun n a pas moins de cinq
noms diflërents dans la péninsule espagnole.
6. Piddington, Index.
7. Lenz, Botanik der alten Griechen und Borner, p- 732.
8. Langkavei, Botanik der spätei'cn Griechen, p. 4; Heldreich, Nutzpflanzen
Griechenland’s, p. 72.
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I PS nlus anciens voyageurs à Madagascar avaient remarqué
cette Légnmfeeuse annuelle, que les habitants cultivent pour en
-ir.'ûT’ Ia frnit OU Ics ©raincs, comme des pois, haricots, etc.
EBe ressemble à l’Arachide, en particulier par la circons t/ce
mie le sunnort de la fleur se recourbe et enfonce ^ jeune frmt
oriéRume dans le sol. L a culture en est répandue dans les ja r dins
surtout de l ’Afrique tropicale, et moins communément de
l’Asie méridionale ». H ne semble pas qu’on la pratique b e a u c /p
en A m ? r i / e fe si ce n’est au Brésil, où elle se nomme Mandubí
d’Aw^o/a fe Yksie ne la mentionnent pas. G’e /
Les anufe» „ , „pencher l ’origine. Loureiro » fa v a it
w f e t f e i r o ë i ë n t a l ë f e ë r a c ë S in ë n t ë t dn Petit-Thouars à
Madaeascar mais ils ne disent pas qu’elle y fut spontanée. Les
a u S s de la flore de Sénégambie« l ’ont '‘ «“ « fe
ëÎM r i Î t “ e t o OE S o ; Z Z n l r S e f e ’é ta tT a n v ë g e ,
T i M m à C b t r tu f e r rG o n d o k o r o . M a lg ré la p o s s ib ilité
picale.
s a r r a s i n ou b l é n o i r . - Polygonum Fagopyrum, Linné. -
f e T E 7 e “ c " p “ devenuétrès claire depuis quel-
' - r i r i r i l t - a fe a ë r i r ië ë lv S ëtesfeë
4 Sir 3. Hooker, F l J a of brit. India, 2 p. 208; Miquel, Flora indo-
‘ T h f e t o ms; Deoad 2 pj 19 P - f
r i ’t T ' f e f e f e ’ r i S r i ’ t o s T r i r i . f e ïT t e u r s actuels sur l’Amérique ne
raul pas vu ou ont négligé d'en parler.
3 . Gardener’s Chronicle, 1880.
t o S t o r i i r i T o r i T T T f l o f e scnegambix lentamen, p. 254.
?■ t o t o iS o S , f c S . fl. amur., p. 236.
10. Bretschneider, On study., etc,^ p . 9 . iJ
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