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q u S t ?e?ïttac^^^^^^ ^ f f i s’anscrit,
de Ritter „ e r f e c S L l e s d t " ouvrages de Targioni et
par divers botanistes m’ont permis X jo feT e r
ioscana, p. 1 8 8 ." sulla introd. di varie piante nelV agricolt.
f ’ orient., 4, p. 1 1 5 3
4.’ Leriebriii^'^Îf/ ; ? / P- 203.
A f f f f i P - 313; Heldreich, Pflanzen
cuna, p. 171. ’ £ «ertoioni, Fl. ital., 10, p. 177; Caruel, Fl. Tos-
6. Bureau, L e ^
7. Roxburgh, Fl. ind.; Piddington, Index.
précises que celles de Ritter sur l ’origine, et, s’il y a quelques
contradictions apparentes entre nos opinions sur d’autres points,
cela vient surtout de ce que l’illustre géographe a considéré une
foule de variétés comme des espèces, tandis que les botanistes
les ont réunies après nn examen attentif.
Mûrier noir. — Morus nigra, Linné.
Il est plus recherché pour ses fruits que pour ses feuilles, et,
d’après cela, je devrais l’énumérer dans la catégorie des arbres
fruitiers. Gependant on ne peut guère séparer son histoire de
celle du Mûrier blanc. D’ailleurs on emploie sa feuille dans
beaucoup de pays pour l ’élève des vers à soie, sans se laisser
arrêter par la qualité inférieure du produit.
Le Mûrier noir se distingue du blanc par plusieurs caractères,
indépendamment de la couleur noire du fruit, qui se trouve
également chez certaines variétés du M. alba fe II n ’a pas une
infinité de formes comme celui-ci, ce qui peut faire présumer
une culture moins ancienne, moins active, et une patrie primitive
moins étendue.
Les auteurs grecs et latins, même les poètes, ont souvent
mentionné le Morus nigra, qu’ils comparaient au Ficus S y co morus,
et qu’ils confondaient même dans l ’origine avec cet
arbre égyptien. Les commentateurs répètent depuis deux siècles
une foule de passages qui ne laissent aucun doute à cet égard,
mais ne présentent guère d’intérêt en eux-mêmes Ils ne fournissent
aucune preuve sur l’origine de l’espèce, qu’on présume
de Perse, à moins de prendre au sérieux la fable de Pyrame
-et Thisbé, dont la scène était en Babylonie, d ’après Ovide.
Les botanistes n’ont pas constaté d’une manière bien certaine
findigénat en Perse. M. Boissier, qui possède plus de matériaux
.que personne sur l’Orient, se contente de citer Hohenacker
comme ayant trouvé le M. nigra dans les forêts de Lenkoran,
sur la côte méridionale de la mer Caspienne, et il ajoute : « probablement
spontané dans la Perse septentrionale vers la mer
Caspienne ® ». Avant lui, Ledebour, dans sa flore de Russie,
indiquait, d’après divers voyageurs, la Grimée et les provinces
au midi du Caucase fe mais Steven nie que l ’espèce existe en
Grimée autrement qu’à l’état de culture ®. M. de Tchihatcheff et
.G. Koch ® ont trouvé des pieds de Mûrier noir dans des localités
1. Reichenbach a publié de bonne s figures des deux espèces dans ses
Icones floræ germ., t. 637 et 638,
2. Fraas, Synopsis fl. class., p. 236; Lenz, Botanik d. alten Griechen und
.Boemer, p. 419; Ritter, Ei'dkunde, 17, p. 482; Hehn, Culturpflanzen, ed. 3,
p, 336, sans parler d'auteurs plus anciens.
3. Boissier, F /om orient., 4, p. 1133 (publiée en 1879).
4. Ledebour, Fl. ross., 3, p. 641.
3. Steven, Verzeichniss d. tauxnschen Halbins. Pflanzen, p. 313.
j6. Tchihatcheff, traduction de Grisebach, Végétation du globe, 1, p. 424.
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