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les auteurs qui ayaiefo admis une culture très ancienne, et i ’en
VOIS la confirmation la plus positive dans l ’opuscule duD^Brets
i î a Peking avec les ressources les plus complètes
sur la littérature chinoise fe « Je n’ai pu découvrir, dit-il, aucune
^1 canne a sucre dans les plus anciens livres chinois
(les cinq classiques). » Elle paraît avoir été mentionnée pour la
premiere fois par les auteurs du ii® siècle avant J .-G . La premiere
description se trouve dans le Nan-fang-tsao-mu-chuan©
au IV / / l e : « L e Che-chê, Kan-chê {Kan, doux; chê, Bambou)
ri.Wn’ f ’ Gochinchine {Kiaochï). Il a plusieurs pouces de
nrconference et ressemble au Bambou. La tige, rompue par
ragments, est mangeable et très douce. Le jus qu’on en tire est
* quelques jours, il devient du sucre (ici un
’r n n é r ig f i M " r i f f i bouche.... Dans
\ S e a f L i t A T ^^Tctienne), le royaume de Funan (dans
Inde au delà du Gange) envoyait du sucre en tribut. » Selon
c Pent-sao, un empereur qui a régné dans les années 627 à 650
d? cuvoyé uii hommc dans la province indienne
, ’ apprendre la manière de fabriqner le sucre.
Phin?^riri ouvrages de spontanéité en
Ghine, et au contraire 1 origine cochinchinoise, indiquée par
appuyée d’une manière inattendue. L ’habi-
t / io n p r im i t i / la plus probable me parait avoir été de la Cola
Sondée s’étendait-elle dans les îles de
ü V a font im fn H y a tout autanit de raisons di®e croire à une isnetmrobdluacbtlieo ;n m aanis
o,enne venant de Gochinchine ou de la péninsule mala™!
J ^ ® l’occident de ITnde est
feëHve f " i “ "i gréco-romain avait une notion approximative
du roseau (ca amus), que les Indiens se plaisaient à sucer
et duquel ils obtenaient le sucre Dun autrë côté, les 1 vres
hebreux ne parlent pas du sucre d’où l'on peut inférer que S
culture de la canne n’existait pas encore à l’ouest de l ’Indus à
1 epoque de la captivité des Juifs àBabylone. Ce sont les Arabes
dans le moyen age, qui ont introduit cette culture en E g yp te ’
l u s S f e o ë r i ’ £ f e où elle a été OorissiSte,’
jusqu a ce que 1 abondance du sucre des colonies ait obli©é dV
MS ard?erte,o d ’oour eeMlle“ ffurti “po rtee aux îles Gca-nnaeriTess uecnr f1e3d03ë •>s. fDc eL crei
^ t. ffietsehneider’ On tke stuely and value of ekineee botan, « e f e , eio.,
s ™ i = . « 8 :
/ Rosemnüller, Handhuch bibl. Alterk
5. Von Ruch, Canar. Inseln.
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point, elle fut introduite au Brésil dans le commencement du
xvP siècle fe Elle a été portée à Saint-Domingue vers l ’an 1520
et peu après au Mexique ^ à la Guadeloupe en 1644, à la Martinique
vers 1650, a Bourbon dès l’origine de la colonie fe La v a riété
dite d'O-taïti — qui n’est point spontanée dans cette île —
et qu’on appelle aussi de Bourbon, a été introduite dans les
colonies françaises et anglaises à la fin du siècle dernier et au
commencement du siècle actuel
Les procédés de culture et de préparation du sucre sont décrits
dans un très grand nombre d ’ouvrages, parmi lesquels
on peut recommander les suivants : en français : de Tussac,
Flore des Antilles, 3 vol. in-folio, Paris, 1808, vol. 1, p. 151-182;
en anglais : Macfadyen, dans Hooker, Botanical miscellanies,
in-8®, 1830, vol. 1, p. 103-116.
1. Piso, Brésil, p. 49.
2. Humboldt, Nouv.-Espagne, éd. 2, vol. 3, p. 34.
3. Notices sfatistiq. sur les colonies françaises, 1, p. 207, 29, 83.
4. Macfadyen, dans Hooker, Misceli., 1, p. 101; Maycock, Fl. Barbad.,
p. 50.
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