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CHAPITRE II
PLANTES-CULTIVÉES POUR LEURS TIGES OU LEURS FEUILLES.
Article 1. — Lég^niucis.
C h o u o r d in a i r e . — Brassica olerácea, Linné.
Le Chou, tel qu’il est figuré dans VE n g lish botany, t. 637, le
F/ora Damca, t. 2056, et ailleurs, se trouve sur les rochers du
hord de la mer : Y dans l ’île de Laland en Danemark, l ’île
Heligoland, le midi de l ’Angleterre et de l ’Irlande, la Normandie
les îles de Jersey et Guernesey et la Gharénte-Inférieure
; 2“ sur la côte septentrionale de la Méditerranée
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1 r, : ........- —/ - —xxx.xixic, ot loopcoc pcirciii, étrangère
1 bords de la mer Caspienne, de même qu’à
la Sibérie, où Pallas disait jadis l ’avoir vue, et à la Perse
Non seulement les nombreux voyageurs qui ont exploré ces
pays ne font pas trouvée, mais les hivers paraissent trop
rigoureux pour elle dans l’Europe orientale et la Sibérie. La
di^ribution sur des points assez isolés, et dans deux régions
dmerentes de 1 Europe, peut faire soupçonner ou que des pieds
en apparence indigènes seraient le résultat, dans plusieurs cas
d une dissémination provenant des cultures ou que l ’espèce
aurait été autrefois plus commune et tendrait à disparaître La
A . " S , ë r r £ . ^ o f h S r ' ü f l e t
2. Bertoloni, Fl. ital., 7, p. 146 ; Nylander, l. c.
3. Ledebour, FL ross. ; Grisebach, Spicilegium fl.Ol rumel; Boissier, FL », exc»
questions de ce genre, doute de l ’indigénat
en Angleterre. [Compendium of the Cybele, p. 103 , mais la plupart de*^
auteurs de flores britanniques l ’admettent.
ricnc îles de l’Europe occidentale est favorable à
lafeseuce dans celles de la mec
“ w ë o f e r ï t r ë L fe ë ë rW s to r iq u e s et linguistiques ajoutent
ble T o u rn e fo r t une v in g ta in e , de C an d o lle p lu s de t ren te . Ce
n ’e k pa s d’Orient que sont v en u e s ces m o d i f ic a t io n s n o u v e l
Indiëefefene aneiefee eulture en Europe et d'une origme euro-
P T e rn om s vulgaires sont également “ “ f / l i “ ;
tm e s européennes et rares ou modernes dan» les asiatiques.
Sans répéter une foule de noms que j ’ai cités autrefois , je dirai
q“ n Europe ils se rattachent à quatre on cinq racines dis-
" o f e ^ i ë t o s plusieurs noms celtiques et slaves. Notre
nom français Cabm en dérive. L ’origme est ev/emment la meme
P a W irlanÎ
f j y c t “ l / d e s langues celtiques^ et la to e s
[Brassica], d’où prohahlement Æo-za et Verza des Espagnols
"’ fe fe ^ 'd ë s » f (“ "q u e M. de Charencey ’ regarde
comme propre à la langue euskarienne, mais qui différé peu
des pré c éd en ts . , t +•
Krambai Crambe, des Grecs et des Latins.
La variété des noms dans l^ s l a n g u e s celtiques
l ’existence de l ’espèce sur les côtes 0 ® ® ' / « » + ® . p“ f e a u / ï e /
Arvpns Geltes avaient apporté la plante dAsie, ils n auraieni
fefetaùëmënt p is inventfdes nom! tirés de
rentes 11 est aisé d’admettre, au contraire, que les P®,iy>®®
aryens, voyant le Chou indigène et peut-etre employe deja en
1. Les Brassica balearica et Bv. crética sont ¿’i''“ “ ’ “ ®“ ®“ ’
i ?uWié‘, 1 i T ï e s divisions ci
® r îf e a t u r e n ’ a T e r a r ^
vol. 8), qui est souvent cité comme un modè le ddus ce «enre.
3. AÎph. de Candolle, Géogr. bot. raisonnee, p. 839
4. Ad. Pictet, Les origines indo-europeennes, ed. 2, vol. 1, p.
5. Alph. de Candolle, l. c. ; Ad. Pictet, l. c.
?• basques, dans A c t o de la Sc
dété philologique, W mars 1869.
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