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Roth dit seulement qu’elle « habite en Ghine » et que ses graines
sont employées pour la nourriture. Don », qui en a parlé le premier
parmi les botanistes anglo-indiens, dit qu on la regarde à
peine comme spontanée. Elle n’est pas indiquée dans les ouvrages
sur la région du fleuve Amour, ni au Japon. D après le
pays où on la cultive, il est probable qu’elle est sauvage dans
THimalaya oriental et le nord-ouest de la Chine.
Le genre Fagopyrum a huit espèces, qui sont toutes de TAsie
tempérée.
Q u in o a . — Chenopodium Quinoa, Willdenow.
Le Quinoa était une des bases de la nourriture des indigènes
de la Nouvelle-Grenade, du Pérou et du Chili, dans les parties
élevées et tempérées, à Tépoque de la conquête. La culture en
a continué dans ces pays, par habitude et à cause de Tabondance
du produit. ,
Ou a distingué de tout temps le Quinoa à feuillage cojore et
le Quinoa à feuillage vert et graines blanches ^. Celui-ci a été
considéré par Moquin ® comme une variété d’une espèce, mal
connue, qu’on croit asiatique; mais j ’estime avoir bien démontré
que les deux Quinoa d’Amérique sont des races, probablement
fort anciennes, d’une même espèce ». On peut soupçonner que
la moins colorée, qui est en même tenlps la plus farineuse, est
une dérivation de l’autre.
Le Quinoa blanc donne une graine très recherchée à Lima,
d’après les informations contenues dans le Botanical magazine,
où Ton peut en voir une bonne figure (pl. 3641). Les feuilles
sont un légume analogue à fépinard fe
Aucun botaniste n’a mentionné le Quinoa dans un état spontané
ou quasi spontané. L ’ouvrage le plus récent et le plus
complet sur un des pays dans lesquels on cultive Tespèce, la
flore du Chili par Cl. Gay, n’en parle que comme d’une plante
cultivée. Le Père Feuillée et Humboldt se rent exprimés de la
même manière, en ce qui concerne le Pérou et la Nouvelle-
Grenade. G’est peut-être à cause du peu d’apparence de la
plante et de son aspect de mauvaise herbe des jardins que les
collecteurs ont négligé d’en rapporter des échantillons sauvages.
K i e r y . — Amarantus frumentaceus, Roxburgh.
Plante annuelle, cultivée dans la péninsule indienne, pour sa
petite graine farineuse, qui est dans quelques localités la prin-
1. Don, Prodr. fl. nepal., p. 74.
2 . Molina, Hist. nat. du Chili, p. 101.
3. Moquin, dans Prodromus, 13, sect. 1, p. 67.
4. A. de Candolle, Géogr. hot. raisonnée, p. 952.
5. Bon jardinier, 1880, p. 562.
CHATAIGNIER
ctoale nourriture des habitants *. Les champs de crtte espèce,
. « j t « c s t o b . 1 . . .
indiquer un état sauvage. iardins et figuré dans
t ffiZ lT m N Z Z x . 2221, paraitla même espèce. Hamilton
'f e T ë u t i “ pentes
voisine, appelée Amarantus Anardana, Wallicb , jusqu a p
D’ a ? t ? f r e p t L " s o S Yoir ci-dessus,
page 80, Amarantus gangeticus.
naturelle assez etendue, “ 0 f eU r i f f i ’zone tempérée, de la mer
r é f e r é f e f ’a T o u f e t r a i d f e ! lës montagne^e
semé ou pianie uau» aiffirtie de savoir s’ 1 y est
et occidentale, et pr in!S c ep ^dant consiste
spontané on cultive. ¡« é ! sur l ’arbre de
d“ans l’opération de greffer de bonnes^ ^^^été
qualité mediocre. Dans ce bu , contenant une seule
R ë m k ë r r fe rip T de PUneJ, » u / t j é j à
variétés, mais «to .“ f © f e ^flarron Les meilleures châtaignes
4 Roxburgh, Flora indica, o i. 2, v. 3, p. 609; Wight, Iconcc, pl. 720;
» “ d e f e l ’r i r i 'o f e f e m n t ,. bot. S o c , 5, p . « 8 .
3. Don, Prodr. fl. nepal., p. 76. _ , ^^3 2, p. 256.
to » / T o r e f e T Î e vol. 16,
sect. 2 , p. 114, et Boissier, F l.o n c rd ., 4 , p. H 7o.
?; S Îw fo r 'd e s T r a , ' Th'éâire de “fe to u t du Dauphiné et
S r i T s Æ r T . au Luc (Gasparin. Trade
d ’agricult., 4, p. 744j.
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