britannique, elle date au moins de l’invasion des A / a s , puisque
le Riz a des noms en sanscrit, Vnht, Arunya , d / viennent
plusieurs noms des 1 / g u e s modernes de
Vruzon des anciens Grecs, Rouz on Arous Arabes Tbeo
obraste " a parlé du Riz comme cultive dans U n / . Les G r / s
l ’avaient connu par l’ expédition d ’Alexandre. « D après Aristo-
bule, dit Strabon fe le Riz croît dans la Ractriane, la ^ a b y ^ n i /
la Suside, » et il ajoute : « Nous dirons, nous, dans la basse S / i c
aussi » Plus loin, il note que les Indiens s en nourrissent et en
tirent une sorte de vin. Ges assertions, douteuses peut-etie
pour la Bactriane, montrent une culture bien établie a,u mmns
L p u i s le temps d’Alexandre (400 ans avant Jesus-Ghrist) d / i s
la région de l’Euphrate, et depuis le commencement de n / r e
ère dans les endroits chauds et arrosés de la Syrie. L Ancien Testament
n’a pas parlé du R i / mais un auteur toujours exact et
judicieux, L. Reynier », a releve dans les f f i
iieurs passages © a ü f s à sa culture. On ces faits
! enco
neurcuiciiB cependant à l’invasion dre Aryre
l’existence de cette culture en Babylonie, il s est reoule / u s de
mille ans jusqu’au transport en Syrie, et 1 infroduction en L g j+ te
a suivi celle-ci, de deux ou trois siècles probablement. En eltet,
il n’y a aucune indication du Riz dans les graines ou les peintures
de l ’ancienne Egypte ®. Strabon, qui avait vu ce pays, comme la
Syrie, ne dit pas que le Riz fût cultivé de son temps en Egypte,
mais que les Garamantes ® le cultivaient, et ce peuple ret considéré
comme ayant habité une oasis au midi de E / / a g /
L ’avaient-ils reçu de Syrie? G’est possible. En tout cas, 1 Egypte
• i I Jl ' ^ r i A r i / - V V» n v % r \ O l B l P n f l T r i Y U n i T T * !
introduit i espece en ©spugue, Gummc i {XTaQ
Arroz. Les premières cultures de Riz en Italie datent de 14bo,
près de Pise fe Gelles de la Louisiane sont modernes.
Lorsque j ’ai présumé la culture moins ancienne dans i Inde
qu’en Ghine, je n’ai pas entendu que la plante n y fut / s
spontanée. Elle appartient à une famille ou les habitations des
1. Piddington, In d e x ; Heliu, Culturpflanzen, ed. 3, p. 437.
2. Theophrastes, 1. 4, c. 4ffil0. Rj s . i / i f î p i
3. Strahon, Géographie, trad. de Tardieu, 1. 15, c. 1, § 18, L 1«, c- b
^ Reynier, Economie des Arabes et des Juifs j im ) , p. 4J0 ; Economie
publigueet rurale des Egyptiens et des Carthaginwp (1 8 2 3 ), p. 324.
5. Unger n’en cite aucune. M. S. Birch, en 1878, a mis une note dam
rouvrao'e de Wilkinsou, Manners and customs o f the ancient Egyptians, z,
p. 402, pour dire : « On n ’a aucune preuve de la culture du riz, dont on n a
pas trouvé de graines. »
6. Reynier, l. c.
7. Targioni, Cenni, p. 24.
MAIS
espèces sont étendues, et en outre les plantre aquatiques / t
ordinairement de plus vastes habitations que les autres. Le Riz
existait peut-être avant toute culture dans 1 A / e méridionale, d
la Ghine au Bengale, comme l ’indique la diversité des noms
dans les langues monosyllabiques des peuples / t r e I n d e / la
Chine » On l ’a trouvé hors des cultures dans plusieurs localités
de l ’Inde. Roxburgh ^ l’affirme. Il raconte que le Riz s a u / g e ,
appelé Newaree par les Telingas, croît en abondance / x bords
des lacs dans le pays des Gircars. Le grain en est recherhe par
les riches Indous; mais on ne le sème pas, parce q / 1 est peu
productif. Roxburgh ne doute pas que ce ne reit la
nelle Thomson ® a recueilli un Riz sauvage a Moi a / b a / dans
province de Dehli. Les raisons historiques appuient 1 idee que
ces échantillons sont indigènes. Sans cela, P ® ™ ? f f i
poser un effet de la culture habituelle de l espece, d / t a n t plus
qu’on a des exemples de la facilité avec laquelle le Riz se seme
se naturalise dans les pays chauds et f i f e f e f e ^
combinaison des indices historiques et des probabilités botani
ques tend à faire admettre pour ITnde une existence anterieui e
à la culture.
M a ï s . — Zea Mays, Linné. j •. j
« Le Maïs est originaire d’Amérique et n’a été introduit dans
l ’ancien monde que depuis la découverte du nouveau. Je regarde
ces deux assertions comme positives, maigre 1
de quelques auteurs et le doute émis par le f^lebre agronome
Bonafous, auquel nous devons le traite le P 0 ;
Mais«. » C’est ainsi que je m exprimais r é "
déjà combattu l’ idée de Bonafous au moment de la P + i c y « “
de son ouvrage ®. Les preuves se sont renforcres depuis, en ta
veur de l ’origine américaine. Gependant on a fait des tentatives
T r i s uë sensripposé, et, comme le nom de Blé de
tient une erreur, il est bon de reprendre la discussion avec de
“ p f e f e r n ë r — que le Mais était inconnu en E u ^ e du
temps de l ’empire romain, mais on a prétendu qu li avait ete
apporté d’Orient, an moyen âge. L ’/gumen t prmc^ reporeR
sur une charte du xiii® siècle, publiée par Molinari , d ap
1. Grawfurd, dans Journal of botany, 1866, p. 324.
2. Roxburgh, F L ind., ed. 1832, y. 2, P-
3. D’après Aitchison, Catal. Punjab, p. 157. f j n f Mamû-
4. Nees, dans Martius, F l. brasiU„ in-8% 2, p. 518, Baker, . /
^^ffi’ fcnafous, Hist. nat. agric. et économique du Maïs, un vol. in-folio,
^*6.’\!be^Candolle ,' Bibliothèque universelle de Genève, août 1836 ; Geogr.
bot. raisonnée, p. 942.
7. Molinari, Storia d'Incisa, Asti, 1810.