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bhes. Je dois de smceres remerciements pour des informations de
/ genre çjuej’ai reçues de M. C. B. Glarkesurles plantes deHiide
ffi r . ' . v a n ' fT ? !i ï “ “ '-’ les espèces dé
M M n • ^™“ 5eise, de M. Cosson sur celles d’Algérie de
MM Deeaisne et Bretschneider sur les plantes de Chine’ de
i f Bentham et B’aker
/ r des échantillons de 1 herhier de Kew, enlîn de M Edouard
André sur des plantes d’Amérique. Ce zélé voyageur a bien
voulu me prêter des échantillons très intéressLts d’espèces
cultivées dans 1 Amérique méridionale, qu’il a recueillis avec
toutes les apparences de végétaux indigènes.
terrain'^psTdetoF“ Î qu’on ne peut pas résoudre sur le
terrain, est de savoir si une espece bien spontanée, ayant toutes
es apparences des espèces indigènes, existe dans le pays depuis
f espèces naturalisées, c’est-à-dire qui s’introduisent
parmi les anciennes plantes de la flore et s’y main-
tiennent quoique d’origine étrangère, au point que la simple
observation ne permet plus de les distinguer et qu’il f L t S
cela des 1 enseignements historiques ou des considérations de
ob i"ée d ?^W prolongés dont la scienci est
& n s b ora r lp T '* ’ les espèces, surtout dans les
l e ÿon s hors des tropiques, ont été naturalisées une fois c ’esta
dire qu’elles ont passé d ’une région à une autre, par feffet de
pnf tori • 1 ^ f conditions antérieures à notre épocrue
v L t u ' r ' ' ' V ’étHd ^ dl^leibution actuelle I s
conc S n 7 e m i ri plusieurs des articles et la
- on u é 7 géographie botanique
on a ete quelque peu surpris. La paléontologie venait bierî
g én é ra le s ,7n savaift a l lem a L fe
^ . analogues fe et, avant lui, Edouard Porbes
k h vD o S e 'd hm espèces du midi des îles britanniques,
1 nypotJiese d une ancienne contiguïté avec l ’Espa©ne ^ Mais là
p S r ib ü i fo T ’“ ’ r ” -P è e e s a c S e s , - de Hm
possibilité d expliquer leurs habitations au moyen dks condinluTdlmn“
'® -™ * quelques milliers d’années, a produit
d e r b o S s t e T e F m f e ir ‘* * ''« " ‘ »8® da"® 1® domaine
“ Ô M v ? r co“ ® ®™ a it pas quelques plantes, d’un
seul pays. L hypothèse proposée par Forbes, devenue dè^ lors
ch a p '^ X h 'x llfx xÆ ’ botanique raisonnée, chap. X, p. tOSS ;
i ' Foricl ù T t f ! *>■ Pflanzenwelt, 1882.
and flora o f the b r i t iK lü e lw d f i ! distribidion o f the existing fauna
their area, in - 8 d a n s • M e r H l the geological changes which have affected
1 , u a n s . Memoirs o f the geological survey, v o l . I, 1 8 4 6 .
un fait général et certain, est à présent un des lieux communs
de la science. Tout ce qu’on écrit sur la géographie botanique
ou zoologique s ’appuie sur cette base, qui n’est plus contestée.
Elle offre, dans les applications à chaque pays ou chaque espèce,
de nombreuses difficultés, car, une cause étant une fois reconnue,
il n’est pas toujours aisé de savoir comment elle a agi dans chaque
cas particulier. Heureusement, en ce qui concerne les plantes
cultivées, les questions qui se présentent n’exigent pas de re monter
à des temps très anciens, ni surtout à des dates qu’on
ne peut préciser en nombre d’années ou de siècles. Sans doute
la plupart des formes spécifiques actuelles remontent à un temps
plus reculé que la grande extension des glaciers dans l’hémisphère
boréal, phénomène qui a duré bien des milliers d’années
si l ’on en juge par l’énormité des dépôts que les glaces ont enlevés
et transportés ; mais les cultures ont commencé depuis ces
événements et même, dans beaucoup de cas, depuis une époque
historique. Nous n’avons guère à nous occuper de ce qui a
précédé. Les espèces cultivées peuvent avoir changé de pays
avant leur culture, ou, dans un temps plus long, avoir changé
de forme, cela rentre dans les questions générales de tous les
êtres organisés ; notre travail demande seulement que chaque
espèce soit examinée depuis qu’on la cultive, ou dans les temps
qui ont précédé immédiatement sa culture. C’est une grande
simpliflcation.
La question d’ ancienneté, ainsi limitée, peut être abordée au
moyen des renseignements historiques ou autres, dont je parlerai
tout à l ’heure, et par les principes de la géographie botanique.
Je rappellerai ceux-ci sommairement, pour montrer de quelle •
manière ils aident à découvrir l ’origine géographique d ’une
plante.
Chaque espèce présente ordinairement une habitation continue
ou à peu près. Gependant quelquefois elle est disjointe, c’est-à-
dire que les individus qui ia composent sont divisés entre des
régions éloignées. Ges cas, très intéressants pour l ’histoire du
règne végétal et des surfaces terrestres du globe, sont loin de
former la majorité. Par conséquent, lorsqu’une espèce cultivée
se trouve à l’état sauvage, très abondamment en E u ro p e , et
moins abondamment aux Etats-Unis, il est probable que, malgré
son apparence indigène en Amérique, elle s’y est naturalisée,
à la suite de quelque transport accidentel.
Les genres du règne végétal, bien que formés ordinairement
de plusieurs espèces, son tsouvent limités à telle ou telle région.
Il en résulte que plus un genre compte d’espèces toutes de la
même grande division du globe, plus ii est probable qu’une des
espèces en apparence originaire d’une autre partie du monde y a
été transportée et s’y est naturalisée, par exemple, en s’échappant
des cultures. Gela est vrai surtout dans les genres qui habir
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