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de la région de la Cauca, dans la Nouvelle-Grenade, mais il
n ’affirme pas qu’ils soient spontanés, et je vois que M. Triana
(Prodr. fl. granat.) le mentionne comme cultivé seulement.
, Coeu r de boeuf. — Anona reticulata, Linné. — En anglais Custard
apple (dans les Antilles), Bullocks' heart (dans l’Inde).
Cet Anona, figuré dans Descourtilz, Flore médicale des Antilles,
2, pl. 82 et dans le Botanical magazine, pl. 2912, est spontané
aux Antilles, par exemple dans les îles de Cuba, la
Jamaïque, Saint-Vincent, la Guadeloupe, Saint-Croix, les B a r bades.‘
et encore dans l’île de Taboga, de la baie de Panama ^
et dans la province d’Antioquia, de la Nouvelle-Grenade fe Si
dans ces dernières localités il est aussi sauvage que dans les
Antilles, son habitation s’étend probablement dans plusieurs des
Etats de l ’Amérique centrale et de la Nouvelle-Grenade.
Quoique le fruit du Coeur de boeuf soit peu estimé, on a introduit
l’espèce dans la plupart des colonies des régions tropicales.
Bheede et Bumphius l’avaient vu déjà dans les plantations de
l ’Asie méridionale. D’après WelNvitsch, il se naturalise, hors des
jardins, dans le pays d’Angola, de l ’Afrique occidentale **, ce
qui est arrivé aussi dans l’Inde anglaise
C h e r im o lia . — Anona Cherimolia, Lamarck.
Le Cherimolia, ou Chirimoya, n ’est pas cultivé dans les colonies
aussi généralement que les espèces précédentes, malgré
l ’excellence de son fruit. G’est probablement ce qui fait qu’on
n’a pas encore publié du fruit même une figure moins mauvaise
que celle de Feuifiée {Obs. 3, pl. 17), tandis que la fleur est bien
rëprésentée dans la planche 2 0 1 1 du Botanical magazine, sous
le nom d’A. tripétala.
Yoici comment je m’exprimais en 1855 sur l’origine de l’espèce
® '
« Le Cherimolia est indiqué, par de Lamarck et Dunal, comme
croissant au Pérou ; mais Feuillée, qui en a parlé le premier fe
le mentionne comme cultivé. Mac-Fadyen ® le dit abondant sur
les montagnes de Port-Boyal, de la Jamaïque; mais il ajoute
qu’il est originaire du Pérou et doit avoir été introduit depuis
longtemps, d’où il semble que l ’espèce est cultivée dans les
plantations des parties élevées plutôt que spontanée. Sloane n’en
I
1. Richard, L c. ; Mac-Fadyen, l. c ; Grisebach, /. c. ; Eggers, l. c.;
Swartz, Obs., p. 222 ; Maycock, Fl. Barbad., p. 233.
2. 'Seeman, Botany of Herald, p. 75.
3. Triana et Planchón, Prodr. Fl. Novo-granatensis, p. 29.
4. Oliver, Flora of tropical Africa, 1, p . ‘ l5.
5. Sir J. Hooker, Flox-a bxHt. India, 1, p. 78.
6. De Candolle, Géogr. bot. rais., p. 863.
7. Feuillée, Obs., Illfe p. 23, t. 17.
8. Mac-Fadyen, Fl. Jam., p. 10.
Il
parle pas. MM. de Humboldt et Bonpland l ’ont vu cultivé dans
le Venezuela et la Nouvelle-Grenade.; de Martius au Brésil ou les
graines en avaient été obtenues du Pérou. L espèce est cultivée
aux îles du Cap-Vert et sur la côte de Guinée ^ ; mais il ne parait
pas qu’on l’ait répandue en Asie. Son origme américaine est
évidente. Je n’oserais pourtant pas aller plus et affirmer
qu’elle est du Pérou, plutôt que de la Nouvelle-Grenade ou
même du Mexique. On la trouvera probablernent sauvage dans
une de ces régions. Meyen ne l ’a pas rapportée du Pérou . »
Mes doutes sont diminués aujourd’hui, grâce à une communication
obligeante de M. Ed. André. Je dirai d’abord que j ai vu
des échantillons du Mexique, recueillis par Botteri et par Bour
geau, et que les auteurs indiquent souvent Tespece dans cette
région, aux Antilles, dans l ’Amérique centrale et la Nouvelle-
Grenade. Ils ne disent pas, il est vrai, qu’elle y soit sauvage. Au
contraire, ils notent qu'efie est cultivée, ou qu elle s échappé des
jardins et se naturalise fe Grisebach affirme qu elle est / o n -
tanée du Pérou au Mexique, sans en donner la prmive. M. André
a récolté, dans une vallée du sud-ouest de 1 Equateur, des
échantillons qui se rapportent bien à l ’espèce, autmit qu on
peut l ’affirmer sans voir les fruits, H ne dit rien de la qualité
spontanée, mais le soin avec lequel il indique dans d autres c /
les plantes cultivées ou venant peut-être des cultures me fait
croire qu’il a regardé ses échantillons comme spontanés. Glaucle
Gav dit que l ’espèce est cultivée au Chili depuis un temps immémorial
fe Gependant Molina, qui mentionne plusieurs arbres
fruitiers des anciennes cultures du pays, n’en parle pas .
En résumé je regarde comme très probable que 1 espece est
indigène dans l ’Equateur et peut-être, dans le voisinage, au
Pérou.
0 r£ iiiff6 r s e t c i t ro n n ie r s . — Citrus, Linné.
Les différentes formes de citrons, limons, oranges, pamplemousses,
etc., cultivés dans les jardins ont été 1 objet de travaux
remarquables de quelques horticuBeurs parmi l/q u e ls i fa^
citer en première ligne Gallesio et Bisso . L / (Bfficultes etmei
très grandes pour observer et classer tant de formes. On ava
obtenu d’assez bons résultats, mais il faut convenir que la méthode
péchait par la base, puisque les végétaux observes étaient
1. De Martius, Fl. bx-asil., fasc. 3, p. 15.
2. Hooker, Fl. Nigr., p. 203.
?• ô f e r + Î ' d f e S ë ' ; è r is eb a ch , Fl. brit. V . Ind ülan<b;
Hemsley, Bi'ologia cerdrali-amer P- A Nova Gen., o, p. 57 ; Triana et Planchón., Prodr. fl. Novo-Gi anat., p. 28.
3. Gay, Flora chil., 1, p. 66.
6. Molina, traduction française. TJi.arv of PnRpan Hidoire
7. Gallesio, Traité du Citrus, m-8 , Pans 1811 ; Risso et Poiteau, Histoue
naturelle des Ox^angers, 1818, in-folio, 109 planches.
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