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paraît pas qu’aucun botaniste l ’ait trouvée dans les conditions
d'un arbre vraiment spontané. Gela tient probablement à ce
que les parties méridionales de la Ghine, du côté de Siam, ont
été peu visitées. En Gochinchine, et dans le pays de Burma, à
Chittagong, le Li-Tschi est seulement cultivé ».
L o n g a n . — Nephelium Longana, Gambessèdes.
Cette seconde espèce, très souvent cultivée dans l ’Asie méridionale,
comme le Li-Tschi, est sauvage dans i’Inde anglaise, de
Geylan et Goncan jusque dans les montagnes à l’est du Bengale
et au Pégou
Les Ghinois l’ont transportée dans l’archipel asiatique depuis
quelques siècles seulement.
R am b o u t a n . — Nephelium lappaceum, Linné.
On le dit sauvage dans l ’archipel indien, où il doit être cultivé
depuis longtemps, d’après le nombre considérable de ses v a riétés.
Un nom malais, cité par Blume, signifie arbre sauvage.
Loureiro le dit spontané en Gochinchine et à Java. Gependant je
ne vois pas de confirmation pour la Gochinchine dans les ouprennent
ordinairement rien. Assurément, i espèce n est pas
spontanée sur le continent asiatique, malgré les expressions
vagues de Blume et Miquel à cet égard », mais il est plus probable
qu’elle est originaire de l’archipel malais.
Malgré la réputation des Li-Tschis et Bamboutans, dont les
fruits peuvent s’exporter, il ne paraît pas qu’on ait introduit ces
arbres dans les colonies tropicales d’Afrique ou d’Amérique, si
ce n’est peut-être dans quelques jardins, comme objets de curiosité.
P i s t a c h ie r . — Pistacia vera, Linné.
Le Pistachier, arbrisseau de la famille des Térébintacées, croît
naturellement en Syrie. M. Boissier ® l ’a trouvé au nord de
Damas, dans fAiitiliban. Il en a vu des échantillons de Mésopotamie,
mais sans pouvoir affirmer leur qualité spontanée. Le
même doute existe sur des rameaux recueillis en Arabie, dont
quelques auteurs ont parlé. Pline et Galien ® savaient déjà que
1. Loureiro, Flora Cochinch., p. 233; IÇurz, Forest flora o f british Burma,
p. 293.
2. Roxburgh, FZom indica, 2, p. 271 ; Thwaites, Fnum. Zeylaniæ, p. 38;
Hiern, dans Flora o f bx it. India, 1, p. 688.
3. Hiern, dans Flora o f bxnt. India, 1, p. 687.
4. Rlume, Rumphia, 3, p. 103; Miquel, FZom indo-batava, 1, p. 534.
3. Boissier. Flora orient., 2, p. 5.
6. Pline, Eist. nat., 1. 13, c. 15; l. 15, c. 22 ; Galien, De alimentis, 1. 2, c. 30.
la plante est de Syrie. Le premier nous dit qu'elle a été introduite
en Italie, par Vitellius, à la fin du regne de Tibere, et de
S T - - « j “ - , * "
a , . nos i.oiu™rs e.n dO»ri.e nt, de meme qu en “Sioüe' "et\ a“ LTunTis. 'DCans. Île
midi de la France et en Espagne, elle n’a guere d importance.
Faba vulgaris, Moench. — Vicia Laba, hinné.
F è v e . — ra o a v u ig u r t ^ ,
Linné, dans son meilleur ouvrage descriptif, \ Hortus d iffo itianus
convient que l ’origine de cette espece est obscure,
comme celle de beaucoup de plantes /ciennement c/ tivees
Plus tard dans son Species, qu’on cite davantage, il a dit, s / s
^n donner a u L n e preuve, que la fève « habite en Egypte ». Un
? £ a g e u r russe detea fin du siècle dernier, L e r c h e , l a trouvée
sauvage dans le désert Mungan, du Mazanderan, au midi de la mer
rasüienne » Les voyageurs qui ont herborise dans cette region
ten C ëT q u etes rë/contréetomais ils ne la mentionnent pas dans
l e u r s ouYÎages si ce n'est Ledebour, qui n esi pas exact dans
ia citation sur laquelle il s’appuie *. Bosc ^ f e °
vier avait trouvé la Fève sauvage en Perse. Je n en vois pas la
confirmation dans le Voyage d’Olivier, et en general Bosc parait
avoir cru un peu légèrement que ce voyageur avait trouve beau-
Z Z dl nos plante? cultivées dans f ntérieur de la Perse. Il le
dit du Sarrasin et de l’Avoine, dont Olivier n a pas parle.
La s™îë indication, outre celle de Lerche, que je découvre
danë les flores, est d’une localité bien différente. Munby « mentionne
la Fève, comme spontanée, en Algérie, a Oran. Il ajoute
au’elle y est rare. Aucun auteur, à ma connaissance, ne 1 a citee
dans l’Afrique septentrionale. M. Cosson, qui connaît mieux qu
nmonÈe la flor! d’Algérie, m’a certifié navoir vu ou reçu
L cu n échantillon de Fève sauvage du Nord de 1 Afnque. Je me
“ is assuré quil n’y en a pas dans f herbier de Munby, mamte-
M . C — T e r M
“1 . n y transealicasieus, mais
Buhte et Boissier, Plant. Candolle, Prodromus, 2, p. 354;
4. Ledebour, F L i ’ Faba du Prodromus, dans lequel est
“T T é r S T l t T r ' oe t . ' p r ’o b aV m e n t d'aprts Lerche, daus
Willdenow. „ . .
to. K T T f T T ' p f o f e Z k lg e r ia iponte nascentium. ed. 2, p. 12.
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