l i f i
_H> }/f cj*f1
lì
0 | f f n
i f ¡ 1 f
M
P
M
n
V*î .
I
f ni
- y I K l f i l
K 'f
[>>
Jèà i l 1
iL* - M-• f i l 4 1
1r
ù
I l i l
iLl. >
i l
i s i i
i l f j l
des filons de granit de toutes les dimensions
sortent de la masse granitique pour entrer
dans la masse schisteuse, et qui coupent les
feuillets du schiste argileux en diverses directions
et sous divers angles. Dans la partie où
commence le filon, le granit est Igros grains
et ne diffère en rien du granit de toute la
masse; mais à mesure qu’il s’en"éloigne et
que-le filon se resserre, le grain devient toujours
plus fin; comme si gênés par les parois
du filon, les élémens du granit n’avoient pas
pu se séparer et se cristalliser aussi distinctement
que dans les autres portions de la
masse. Il se fait aussi un changement remarquable
dans les proportions de ces élémens-
suivant leur éloignement de la masse de
granit. À une certaine distance de l ’origine
du filon, le granit cesse de contenir du mica,
plus loin le feldspath disparoit et le filon se
termine alors par une simple veine de quartz
compact. Tous les filons se terminent par
une pointe aiguë. Je vis près du sommet
de la montagne les filons les plus conshdérables
: il y en a deux, parallel
, de 5,
a 4 pieds de longueur et d’un pied de lar
geur à leur origine; d’autres sont plus étendus
1*1
mais moins larges, il y en a qui n’ont guères
plus d’un pouce d’épaisseur. J’observai en
général que plus le filon éloit étroit plus le
grain du granit étoil fin.
Je m’appliquai surtout à bien m’assurer,
si ces filons partaient effectivement de la
masse de granit voisine, et je me convainquis
par plusieurs observations, que le granit des
filons et celui de la montagne font corps ensemble
et ne sont séparés par aucun intervalle,
pas même par la plus légère fissure.
Le grain et la nature des filons, à l ’endroit
où ils entrent dans le schiste, est si parfaitement
semblable à celui de la masse entière,
qu’il est impossible en ne considérant
que le granit, de dire où finit la masse
et où commence le filon. Cela étant, on peut
affirmer que l’époque de formation de la
masse de granit, est contemporaine de celle
du filon. Mais il se présente une difficulté,
lorsqu’il s’agit de déterminer l’antiquité relative
du granit et du schiste ; car dans un
cas pareil, le système de superposition de
Werner, se trouve en contradiction évidente
avec sa propre théorie des filons.
D’après le système de superposition, touto