
pose est intermédiaire entre le quartz et
la calcédoine. Elle ressemble quelquefois
au quartz par sa transparence, son éclat
vitreux , sa cassure conchoïde et luisante ,
et passe par nuances insensibles à l ’aspect
cireux, terne et mat, à la cassure écailleuse
ou unie de la calcédoine. Cette dernière
variété est si abondante dans le rocher,
qu’on pourroit , sans quelque examen ,
regarder celui-ci comme un lit uniquement
formé de calcédoine primitive. Cependant
on y reconnoît le quartz en bien des endroits,
et j ’y ai même trouvé de jolis échantillons
d’un quartz hyalin , couleur de rose,
très-vitreux , d’un grain passablement gros
et demi - transparent , dans lequel sont
disséminés quelques petits fragments lamellaires
, d’un feldspath blanc, opaque,
rarement chatoyant et presque toujours
mat , ainsi que de petits points métalliques
brillants d’un bleu d acier poli, dont
la petitesse m’a empêché de déterminer la
nature. Ne seroit-ce point une augmentation
dans la proportion du feldspath ou
un mélange plus intime de celte substance
avec le quartz, qui donne en général à cette
roche une si forte ressemblance avec Ta calcédoine
ou avec certains pétrosilex blancs.
Dans ce dernier état^ sa couleur est d’un
blanc bleuâtre ou jaunâtre, sa structure en
petit est grenue, à grains si fins, qu’on ne
les distingue qu’à l ’aide cl’une forte loupe ;
en grand elle est schisteuse à feuillets épais
d’une ou deux lignes; sa cassure est unie
ou finement écailleuse. Ee tissu de cette
pierre'est très-serré et sa dureté ne le cede
pas à celle du quartz. Elle est complètement
infusible au chalumeau. Les intervalles
des feuillets sont recouverts d’une
couche très-mince d’une substance argdeuse,
terreuse et fortement adhérente au feuillet,
sa couleur est d’un blanc jaunâtre. C’est
probablement la présence de cette argile
qui donne à la roche la propriété de transmettre
par insufflation l’odeur argileuse.
La partie de l’île de Coll qui est située
au midi de la baye de Brakaka,. m a paru
de beaucoup la plus intéressante sous le
rapport hlhologique.Eà on trouve1, dans le
gneiss, des filons de deux à trois cents pas de
longueur sur une largeur de plusieurs piecis,.
ces filons sout de feldspath d un rouge de