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huit des niuierau\. Après flVOU’ erré quelque
temps è r«vmilure <hins ce# triste« «oli»
tiulos, j«' jtnrvins ii rejoindre mos coropu—
guons uo voyage. Nous suivîmes le,« pinffes
»le sable et les rochers escarpés do la côte,
l es grandes vagues d’une îuer constamment
ngtteo, couvrent; les rivages d’une écume
éclatante de blancheur. Ayant fait le tour de
1 étroite langue de terre qui forme la pointe
méridionale de 1 île , nous regagiiAmes la
maison en passant auprès d’un monument
funéraire que le. colonel Maclenn a fait élever
pour protéger la tombe de ses ancêtres,
et pour servir dorénavant de lieu de sépulture
a sa famille. Le bâtiment, d’une architecture
gothique fort simple, est placé au
bord de la mer , et fait un bon effet dans
ce heu sauvage et desert.
Pendant que je contemplois ce monument,
je vis courir sur le sable à pect de distance
de moi, quelques petits oiseaux de
rivage que je crus reconnoître h leur plu-
mage pour des Tourne pierres, (Tringa inter-
jjres.. Sur toutes les grandes plages au bord
de 1 Océan, on voit errer des Courlis CNu-
menm-s (irrjualus) des Hinlners ÇI1cemcilo-
( V )
pus Ostraleùuf!) de# dIsjimIIca (1a nwr (l'rirr-
trci einclus) et <J’a u tfe s petit« éch a v u eT # q u i *.a
nourrissent. des coquillage# et de« petit« mi-
Sectes que la mer rejette.
Voici maintenant le résultat. de« obier'/»—
lionsque j ’ai laites pendant ce« deux journées
et des informations que je me suis procurées
sur l’état de la contrée.
Coll est située a huit lieues à l ’ouest de
Mull; sa longueur est de cinq Dettes, et sa
largeur varie entre une demi lieue et une
lieue. Il n’y a dans Coll ni pics . ru montagnes
elevées, on peut la considérer comme
une arrête de gneiss qui ne sort que peu au-
dessus de la mer, et se prolonge dans Le sens
des couches, c’est à dire du sud-ouest , an
nord-est; aussi est-elle de toutes parts hérissée
de rochers bas; sur les bords de la
mer où ces rocs sont plus à de*:ouvert ils
sont taillés par la force des values , en mille
formes bizarres ; le frottement de I eau a
détruit leurs angles vifs et a singulièrement
bien poli leur surface. Le nord de lîle est
marécageux et couvert de bruyères, le midi
est sablonneux ; le sable > v présente caasse
je l'ai dit,"ou en longues plaines arides et m