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marquable par sa belle couleur verte. L’épidote
en niasse d’ün vert clair forme la
base de cette roche porphyrique dans laquelle
sont empâtés des cristaux lamellaires
d’amphibole d’un vert foncé.
J’observai dans la partie méridionale de
C o ll, trois filons de basalte dans le gneiss.
Ce basalte dont le grain est très-fin et la
couleur d’un gris noir , diffère des ba^-
saltes ■d’Ulva et de Staffa par un mélange
plus intime entre les deux éléments qui le
composent. Le feldspath et la substance
noire ( amphibole ou pyroxène ? ) y sont
moins distincts, quoique cependant, avec une
forte loupe, on puisse encore les recon-
noîlre. Cette roche, vue à l’oeil nu , a une
cassure unie et légèrement scintillante ; à la
loupe , elle paroît grenu« à grains fins et
indistinctement écailleuse. On fond aisément
ce basalte au chalumeau en un globule
de verre noir opaque. En l’examinant
à la loupe, on voit qu’il renferme des rognons
microscopiques dont les uns ressemblent
au quartz et les autres au pyroxène.
Les portions du basalte qui sont exposées
à l’air se recouvrent par la décomposition
d’une croule épaisse de rouille ou
d’ocre jaune, qui provient du 1er contenu
dans la hornblende. Si l’on observe a la
loupe les parties ainsi altérées , l’on y voit
de petits grains de feldspath blanc , disséminés
dans l’ocre terreux , et celte circonstance
peut servir à jeter quelque jour sur
la structure si confuse de cette roche. Je
serois fort porté à la regarder comme un
intermédiaire entre la diabase et le pétro-
silex amphiboleux.
Deux de ces filons coupent obliquement les
couches du gneiss, et le troisième leur est
parallèle. Le gneiss n’a éprouvé aucun chan-.
gement quelconque auprès du point de
contact avec le basalte. L ’un des filons
obliques présente auprès de la jonction , un
phénomène que j ’avois fréquemment observé
ailleurs; le grain du basalte est plus
fin vers les côtés de la veine, que dans le
milieu.
Les deux autres filons prennent à la
jonction, et jusqu’à deux pouces de distance
des parois, i!m aspect schisteux, se
dmsant en feudïëïs minces diriges parallèlement
à la largeur du filon. G est un plié