
r( 447 )
titude. Descendus clans notre petite cabine,
nous y trouvâmes un bon feu de tourbe,
et après un léger repas, ,nous nous livrâmes
au sommeil jusqu’au moment où le patron
nous réveilla pour nous annoncer que nous
étions à l’ancre dans une petite baie de
l’île d’Eigg. Il étoit ÜD une heure du malin,
nous nous lançâmes dans le canot. A la
clarté des étoiles pous pouvions distinguer
la baye entourée presque ;de toutes parts
de rdchers, et la montagne de Scour Eigg,
la plus haute sommité de, l’île., qui s’éle-
voit comme une ombre imposante au-dessus
de nos têtes.. La mer conlinuoit à être
lumineuse et nous voyions étinceler l’écume
des vagues qui frapppient les rochers,
le sillage de notre bateau ,et la trace des
rames. En abordant, j ’observai que le sable
nouvellement mis à découvert par le reflux ,
avoit retenu avec l’humidité, une grande
quantité de ces particules,phosphoriques. Si
l’on répand oit de l’eau sur le sable,on voyoit
ces lueurs briller d’un nouvel éclat.
Conduits par nos matelots, nous grimpâmes,
dans l’obscurité, à travers les rochers,
jusquçs auprès de deux ou trois