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mm, ce qm serait, comme on le voit, un effet très-
curieux à constater.
Malheureusement pour nos calculs, les fibres
ligneuses et libériennes sont généralement de longueur
fort inégale (1); ce qui n ’empêcherait peut-être
pas le phénomène d’avoir lieu, mais seulement avec
moins de régularité.
On voit, par ce qui précède, que loin de fuir les difficultés
nous allons au contraire au-devant d ’elles, ce que,
tanlquenous vivrons,nousnecesseroiisjamaisde faire.’
Nous avons résolu d ’éclairer toutes ces ténèbres et
de débrouiller entièrement ce chaos dans lequel on a
plongé la science.
Nous avons déjà répondu à cette autre partie de
l’objection qui dit (p . 285) : « En général, c’est
« 1 afflux des liquides séveux qui est la première des
« causes qui agissent pour opérer la transformation du
a tissu utriculaire en vaisseaux, « en déclarant, que
c est constamment à la partie supérieure des branches
que cet afflux, puisqu’afflux il y a, commence à se
montrer. C’est aussi eu ce point supérieur que l’é-
co rc e, fortement unie au bois pendant tout l’hiver,
(b' En nous occupant de recherches anatomiques et économiques
sur e liher, nous avons remarqué que, sur quelques végétaux di-
ooty es igneux, les mailles filiformes de ces matières textiles sont
généralement plus longues la seconde année que celles de la premiere,
etc. Leurs dimensions sont quelquefois relatives aux conditions
umteoriques plus ou moins favorables du printemps et de
e e. ous engageons les anatomistes à donner suite à ces recher-
ches. Elles fourniront d ’utiles renseignements pour la science et
les arts économiques.
etimmeiice à s’enlever avec facilité , alors qu’elle est
encore adhérente et fortement greffée dans toutes les
régions inférieures du rameau de la branche ou de
l’arbre; c’est précisément là, à la base des bourgeons,
que se rencontrent les premiers linéaments naissants
des filets descendants de ces bourgeons, filets (|u’il est
d ’autant plus facile d’observer et de suivre dans leur
trajet descendant, qu’ils sont courts et à peine ébauches,
qu ils nagent, pour ainsi dire, au sein de tissus
tuméfiés, mous et fortement imprégnés el baignés
d’un fluide qu’on peut, si l’on veut, nommer nntrilif,
cambium, etc., puisque la question n’est pas là ; tous
ces effets se coiuinuenl, de proche en proche, petit à
petit, et avec une rapidité assez grande, mais non
surprenante, depuis le sommet des liges jnsqn’à la
base dn tronc et des racines (1). Ces filets ne se forment
donc pas a l a f o i s et avec une r a p id i t é s u r p r e n
a n t e (p . 285) dans toute la longueur de la lige
(p . 280 et 281 ) de l’arbre, mais bien plutôt, et
comme vous le dites d’ailleurs vous-même (p. 282
et 283), en vous contredisant sans cesse, peu à peu,
(letit à p e tit, de proche en proche, etc., et comme
nous vous l’assurons, nous, invariablement de haut
en bas, du sommet des rameaux à l’extrémité des racines.
Ils commencent positivement an sommet des
arbres et finissent jiositivement à la base!
(1) Les véritables physiologistes com|)rcndront toutes les conséquences
de ce fait constant, conséquences qui seront mises en lumière
et largement développées dans notre physiologie (pie nous
ne devons et ne voulons pas trop délloi er ici.