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préexisUintesquiscinodiiieiit sans changer (le place, etc.
Il n’y a dès lo rs , dans les végétaux , loujours d’après
ces phytotoinisles, que des cellules el un fiuidi;
nutritif, qui, en circulant du sommet des tiges à leiu’
hase, ce qui semble établir entre iui et le cambium
une certaine analogie de nature et d’action , pénètre
les cellules, les anime sur place, les féconde eu quelque
sorte, e t, en les modifiant, les excite à prendre
toutes les formes, textures, et dimensions que nous
leur connaissons.
Qu’est-ce donc que ce puissant fluide nutritif ou
nouveau cambium ? Ou ne nous le dit pas précisément.
D’on vient-il ? Des feuilles d ’où il descend en
une sorte de courant liquide (p. 281). En quoi diffère
t-il du cambium ancien ? On ne l’explique pas davantage
, car nous n ’acceptons pas comme définition
tout ce qu’on dit dans la citation qui va suivre. Ce
qu’on semble bien savoir, c’est qu’il afflue en abondance
au printemps dans la couche celluleuse de la
zone génératrice (p. 284); que ce n ’est pas lui qui
se transforme d’une part en une couche nouvelle de
liber, et d’autre part en une couche nouvelle de bois ;
« Le cambium (p. 284) est le fluide essentiellement
.« nourricier du végétal, comme le sang pour les ani-
<( maux. I l c o n t i e n t t o u s l e s é l é m e n t s propres à for-
« mer les tissus et les différents principes qui doivent
u entrer dans la constitution du végétal (1). Mais de
(I) Il contient tous les éléments propres à former les tissus, mais
il ne les forme pas.
« m êm e q u e le s a n g n e s e t r a n s f o rm e d i r e c t em e n t n i
« e n m u s c l e s , n i e n t i s s u c e l lu la i r e , n i e n g r a i s s e , e n
« u n m o t e n a u c u n d e s é l é m e n t s o r g a n iq u e s d e s a n i -
« m a u x , m a is q u e s e u l em e n t il f o u r n i t à c h a c u n d e
(( c e s o r g a n e s ( 1 ) le s m a t é r ia u x p r o p r e s à l e u r d é v e -
<( l o p p em e n t , à l e u r e n t r e t i e n , d e m êm e a u s s i n o u s
<( pensons q u e l e camb ium d o n t o n n e p e u t n i e r la s i-
« m i l i t u d e a v e c le s a n g d e s a n im a u x , f o u e n it a la
(( FOIS LES MATÉRIAUX NÉCESSAIRES A LA FORMATION DU
« NOUVEAU LIBER ET DES NOUVELLES COUCHES LIGNEUSES.
« N ’o u b l i o n s p a s que ces nouveaux tissus se montrent
« d ’abord sous la forme d’utricules, avant de devenir
« fibres ou vaisseaux. » Nous ne l’oublierons certainement
pas ' Mais continuons, puisque cela est absolument
nécessaire.
(( En effet, au moment où les phénomènes de la vé-
« gélation vont se produire, il e.xiste , comme nous
« l’avons déjà dit plusieurs fois, entre le bois et l’é-
« corce (2), une couche de tissu utriculaire (3) qui
« les réunit l’un à l’autre. C’est dans la portion la
« plus intérieure de cette couche celluleuse, dans celle
« (pii touche le corps ligneux, qu’on voit affluer eu
« abondance les sucs nutritifs.
« Ces sucs, PAR LEUR PRÉSENCE MÊME (4), détcrmi-
(1) On nous dira sans doute un jo u r d ’où viennent les organes.
(2) De cjuels végétaux voulez-vous parler?
(3) D’où vient-il ?
(4) Il est bien entendu, d’après tout cela, ipie ces sucs, qui ren ferment
en eux tous les éléments de l’organisation , n ’organisent
cependant rien, pas même les utrieides, et que celles-ci ne itsuI