giques ou vitales agissent dans rintérienr des corps
organisés et directement an sein des tissus de leurs
organes (1 ).
N’est-ce pas là une distinction fondamentale et suffisante?
Les éléments extérieurs physiques et chimiques pénètrent
dans les végétaux par les racines, les feuilles,
etc. Ils y sont soumis à des phénomènes dits de
nutrition ou d ’élaboration qui les assujettissent temporairement
an principe de la vie, d’où il résulte des
combinaisons diverses, organiques, sucrées,féculeuses,
gommeuses, huileuses, résineuses, acides, alcaloïdes,
salines, etc., combinaisons dans lesquelles les éléments
sont en proportions définies.
Des corps minéraux y entrent aussi et finissent
même par s’y fixer, mais sans jamais se combiner avec
la matière organique des tissus (2). iis n’y sont jamais
(t) Les partisans dn Cambium ont bien tenté quelques efforts
pour assimiler, sous ce rajrport, les végétaux aux minéraux, en
cherchant à prouver qu’ils ne s’accroissaient, eux aussi, que par juxtaposition,
que par agrégation, que par l’adjection incessante d ’une
matière plastique, inerte, et dont ils n ’ont jamais compris ni la nature
ni les propriétés.
On connaît aujourd’hui l’impuissance où nous les avons mis de
rien prouver à cet égard.
(2) A quoi donc servent les corps minéraux dans les êtres organisés,
spécialement dans les végétaux?
Quelles actions exercent-ils sur les matières organisatrices et organisées,
sur les organes spéciaux, sur les individus entiers?
Si une science quelconque parvient à expliquer le jeu des actions
qu’à l’état de sels (minéraux et autres), d’ingrédients
bruts, de dissolution, de dissémination, d'interposition
, de sécrétions, d’excrétions, ou d’agents intermédiaires
de certaines projtriélés dites catalytiques,
et constamment renfermés dans les tissus au sein
desquels ils subissent sans doute une foule de réactions
et de transformations, mais, nous le réitérons,
sans jamais faire partie intégrante des tissus.
Ce qui le pi ouve bien, c’est que lorsque les éléments
des tissus de tous les corps organisés sont débarrassés
des ingrédients étrangers qui peuvent les pénétrer,
ils sont constamment en proportions définies, tandis
que les matières minérales s’y trouvent en quantités
variables et de natures très-diverses, relatives à la
composition des terrains, des eaux, etc., etc.
On a déjà dit cent fois : Mais il a bien fallu que la
terre existât avant les êtres organisés qui l’ont progressivement
peuplée et que maintenant elle nourrit!
Oui, sans doute, et c’est précisément là cpie nous
allons trouver la preuve évidente de la préexistence
dn principe vital sur la nature.
de ces substances minérales sur les éléments divers qui produisent
les fluides organisateurs, elle rendra certainement nn grand service
à la physiologie, dont l’une des missions est de s’emparer de ces
fluides, de les convertir en tissus, et de disposer ceux-ci d’après le
plan spécial, ])Our chaque individu, que l’auteur de toutes choses
a lui-mème ordonné.
Les matières minérales sont-elles absolument nécessaires à la
combinaison des éléments organisateurs ?
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