laire (1 ) el mérithalle limbaire (2) ), puis, euliu, sa radicule
(3), ou système descendaul. Il en est naturellement
ainsi pour tous les autres pbytons qui apparaissent
successivement les uns au-dessus des autres pour
former l’accroissement en hauteur des végétaux, lesquels
ont aussi, positivement, leur système ascendant
et leur système descendant, d’où il résulte qu’il y a
dans chaque plante autant de collets ou noeuds vitaux
qu’il y a de feuilles, d ’individus ou pbytons.
Le collet de nos contradicteurs n’est donc (¡n’une
déplorable chimère dont ils auront, sans nul doute,
le généreux courage de se débarrasser.
Nous les en supplions au nom de la science.
Nos études générales et longuement suivies d’organogénie
des tissus, de physiologie et d’anatomie, nous
ont démontré que c’est constamment la tigelle qui,
dans les pbytons, s’organise la première, et que la radicule,
qui fait souvent complètement défaut (lecythis,
nelumbo, etc.), n ’apparaît que secondairement. Ce
n ’est donc pas la racine qui forme la tige, mais bien
réellement la tige qui produit la racine !
On a tenté de nous opposer, à ce sujet, quelques
faits particuliers d’irrégularité, d’alternance ou de balancement
dans les développements comparatifs de la
radicule et de la tigelle ; quelques cas particuliers dans
lesquels la racine prend un fort grand développement,
alors que la tige reste annuellement réduite aux plus
(t) GaïuUcliaïul, Orgnnogrnphie, ])1. 1, fig. t , 2, 3, S, 6,
( 2 ) I d . , i b , , r .
( 3 ) I d . , i b . , (f.
minimes proportions; et, encore, quelques exemples
de boutures où les racines se montrent avant les bourgeons,
etc. ; mais nos opposants ne sont parvenus a
nous prouver qu’une seule chose, c’est qu’ils n ont vu
que les résultats matériels et n ’en ont pas compris les
causes. Mais revenons à notre sujet.
Selon nos contradicteurs, les tissus vasculaires ligneux
primitifs des tiges montent de la racine, ou au
moins de son collet, dans ce qu’ils appellent l’axe ascendant
du végétal, axe d’où ils s échappent ensuite,
dans toutes les directions, et en nombre généralement
régulier, pour aller constituer les feuilles, les fleurs,
les fruits, dans lesquels ils pénètrent plus tôt ou plus
tard(1).
Mais comme les racines primordiales ne sauraient
fournir tous ces vaisseaux, ils en font partir de toutes
les racines secondaires, advenlives ou autres, qui
naissent sur le végétal, et, du moins pour les palmiers,
(t) Les pliytotomistes modernes ne sont pas parfaitement d’accord
sur ce point. Il en e st, et des plus savants, cpti soutiennent
aujourd’hui que les articles organiques des filets vasculaires (les
ulricules qui les composent) ne montent pas précisément de l’extrémité
inférieure des racines au collet, et du collet dans les tiges,
puisque, disent-ils, ces filets ne marchent pas, puisqu’ils s’o r p m -
sent en place; mais ils se constituent d’éléments organiques disposés
les uns au-dessus des autres, de manière que les premiers
formés soient situés à la base des racines et les derniers au sommet
de lu souche, autrement d it, au collet, où ils se réunissent a
ceux de la tige.
Cette assertion est aussi contraire à la vérité que la jircccdente,
cl que toutes celles qu’ils ont émises !