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laires, clout le nombre est toujours en rapport avec
celui des systèmes vasculaires des tigelles;
3° Deux ou plusieurs limbes ou méritballes lim-
basres;
4" Une radicule qui est aussi de formation secondaire.
Dans le bourgeon simple comme dans le bourgeon
double, etc., les méritballes qui renferment les trachées,
forment le système ascendant des végétaux; la
radicule forme le système descendant.
J’omets à dessein de parler ici des modifications
cpi’on rencontre souvent et qui sont produites par des
avortements on des inégalités de dévelopjcement, etc.
Dès (¡ue le bourgeon ou l’embryon simple, double on
multi¡)le, est formé, avant même que les tissus élémentaires
en soient complètement solidifiés, on voit
déjà un second pliyton se constituer, puis un troisième,
un quatrième, et enfin nn nomine généralement
fixé pour chaque âge ou pour chaque partie
d ’un végétal.
Si c’ést uu bourgeon de Monocotylédoné qu’on observe,
on remarque que les pbytons qui le constituent
spiit ¡¡rimitivemeut emboîtés les uns dans les antres,
et sont tous parfaitement semblables dans leur com-
¡¡osition organique, c’est-à-dire qu’ils ont tous un
système vasculaire à part, et, d’une manière aussi plus
on moins complète, un mérithalle tigellaire, un méri-
iballe pétiolaire et nn méritballe liminaire.
Ces parties, les inférieures sjirlont, sont généralement
peu visibles dans le jeune âge el dans certains
■ SLR L’ORGANOGRAPHIE DES VtêGÉTAUX. 247
végétaux à méritballes tigellaires très-courts, tels que
les cocotiers, les aréquiers, etc., dont les leudles
adultes reposent communément les unes sur les autres.
Mais, le plus souvent, ces méritballes tigellaires, qui
se sont formés au contact, s’allongent et se superposent
régulièrement de manière à fractionner les tiges
en articles ou anneaux très-prononcés ; beaucoup de
palmiers, d’orchidées, de graminées, etc., nous en
donnent des exemples : les bambous sont aussi dans
ce cas et nous en fournissent de remarquables.
Dans ce genre, en effet, on peut le vérifier sur les
individus qui croissent aujourd’hui dans nos serres,
les liges sont formées par les méritballes tigellaires
superposés d’un nombre considérable de ¡ibylons,
dont les mérithalles pétiolaires écailleux, sont très-
réduits et d ont les méritballes limbaires avortent en
très-grande partie ou en tolalilé.
Les longues tiges de ces végétaux dont quelques
espèces, dans certaines localités, n’ont pas moins de
cent pieds, sont donc formées primitivement de feuilles
ou pbytons superposés et de tout point semblables
entre eux, de la base an sommet, dans leur lorme et
leur composition organique.
C’est ce que j ’appelle le système ascendant des végétaux,
système qui forme, par lune de ses parties
(méritballe tigellaire) l’accroissement en bauteur.
Si donc l’individu provient d’une germination, il
n’aura primitivement qu’une radicule, celle du pie-
mier phyton ; mais il s’en formera bientôt une seconde,
celle du second ¡ibylon; une troisième, celle du iroi