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se perdre sur ie sommet des ¡¡lus grands arbres. Lem-
éciü’ce est ¿¡¡aisse et verdâtre, à é¡¡iderme g!al>re, uni
et luisant dans les jeunes sujets, rugueux et fendillé en
long dans les vieux, à bords roulés.
Cette plante produit deu.x espèces de tiges. Les unes
(les véritables) sont anguleuses, garnies de noeuds et
légèrement sinueuses; les autres (les racines advenlives)
sont régulièrement cylindriques et droites. Les
premières ont un canal médullaire très marqué , des
libres corticales rares et des Iracbées ; dans les secondes
(les racines adventives), le canal médullaire et
les trachées manquent totalement. 11 en est de même
des vaisseaux fibreux de Fécorce qui sont remplacés
par des granules ligneux (1).
Dans ces deux sortes de tiges, les rayons médullaires
sont très-peu marqués , et représentés seulement
¡¡ar l’alignement des tubes qui sur la coupe transversale
forment des séries qui rayonnent très-régulièrement
du centre à la circonférence. Ces vaisseaux tu-
buleux sont pour ainsi dire libres et faciles à disséquer.
Par la dessiccatioei ou ¡¡ar une légère macération, ils se
sé¡)arenl d ’eux-mêmes.
Ou observe quelquefois un accident qui détermine
des renflements de distance en distance sur toute la
longueur de la seconde espèce de tige, 11 provient
sans doute de la piqûre d’un insecte. Si l’on dissèque
ces sortes de tubérosités creuses, cloisonnées, qui acquièrent
ordinairement les dimensions d ’une orange,
(I) Sclcrogùne.
on trouve que les tissus tuhuleux de la portion supérieure
de la tige se divisent en faisceaux divers pour
former les cloisons de la tubérosité , et cpi’ils reprennent
dans la partie inférieure l’ordre c¡u’ils affectaient
su¡¡érieurement.
D’autres fois, ces rameaux tuhuleux restent libres
et forment autant de racines qui descendent ainsi de
cent à cent cinquante pieds de haut jusqu’au sol oû
elles s’implantent.
Du sommet des premières tiges, qui sont les véritables,
entre les feuilles et les vrilles, partent des racines
adventives, rougeâtres et filiformes tant qu’elles
sont jeunes, libres et flottantes, mais qui verdisse ¡ et
acquièrent l’aspect et le diamètre ordinaire des tiges
¡¡ar le temps, ou dès fpi’elles ont atteint le sol. Ces
sortes de racines, dont MM. Turpiii et Poiteau ont
parlé avant moi, seront décrites à part dans l’ouvrage
que j ’ai entrepris sur la pbytologie et sur Fanatomie
comparée des végétaux.
Ces deux sortes de tiges, ainsi que toutes les parties
de la plante, sont glabres.
Llles confirment et résument à elles seules, ainsi que
je le démontrerai bien tô t, les théories de La Dire et
d’Aubert du Petit-Thouars; théories qui altribueiit aux
¡¡rolongemeuts inférieurs et radiculaires des bourgeons
ou des parties qui les constituent, la principale
cause du développement en largeur des tiges des exogènes
, c’est-à-dire, la formation des tissus fibreux et
tubuleux.
Quand je traiterai de l’organisation des vignes et