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riences et qui nous donnent les heureux résultats que
nous obtenons chaque jour, mais nous sommes au
moins certains d’avoir un principe, quel qu’il soit, à
notre disposition ; tandis que les physiologistes n ’en
ont réellement aucun, puisque, avec nous, ils ne
croient plus à leur vieux principe vital tombé en désuétude
et qu’ils ont eux-mêmes abandonné.
Us auront [iiobablement ajouté : Riches comme
nous le sommes de principes agissants et parfaitement
démontrés, principes qui nous appaitiennent bien
réellement, l’affinité, l’électricité, la lumière, le calorique,
le magnétisme, l’électro-magnétisme, l’électro-
pbysiologique, etc., sans compter l’attraction, la répulsion,
le catalytique, et, en apparence du moins, le
plus grandiose de tous, la gravitation, etc., ne pouvons
nous pas bien remplacer, par tant de forces
mises à notre disposition, le tout petit principe vital
presque mort dans son impuissance ?
Ne nous sommes-nous pas déjà emparés de droit,
auront-ils dit, sans doute, de la plus grande partie des
phénomènes de cette prétendue physiologie, spécialement
de la respiration; n ’avons-nous pas déterminé
les proportions exactes d ’oxygène, de carbone, d ’hydrogène
et d ’azote, qui composent les différentes
sortes de végétaux ; les quantités et la nature des matières
minérales qui pénètrent dans leur substance
par absorption ; n ’est-ce pas nous encore qui avons,
par suite de nos analyses, indiqué et appris à triturer
les engrais, les amendements, etc.? Encore un pas et
nous exj)liquei'ons l’absorption, la Iranspiration, la
IN T R O D U C T IO N .
circulation, etc., phénomènes certahiementphysfqims;
la nutrition et l’élaboration, actions éminemment chimiques;
et le règne végétal vivant tout e nU - sortira
de la voie de perdition dans laquelle on 1 avait faU
entrer, pour passer dans notre domaine pbysico-chi-
" T s i ont sinon parlé peut-être, du moins pensé les
physiciens et les chimistes auxquels nous faisons -
L l , i l s s e sont aussitôt m i s à l’oeuvre et nous ont
donné les lois que vous savez, lois dans lesquelles ils
ffio rp eu t-ê tre eu que le seul tort de conserver des
corps animés qui n’étaient réellement pas
en cette affaire et qu’ils supprimeront sans doute p
chainement comme parfaitement mutiles
Dès ce moment, les physiologistes ont abandonne
leur c amp, déserté leur cause et se sont mis a la remorque
des physico-chimistes, qui, de leur cote, on
géncîeusement adopté le cambium ^
puîné, ni le cadet, mais le second de ’
à-dire celui qui coule en nappe continue depu le
sommet des tiges jusqu’à leur base et s’arrête au colfo
o ù , toujours selon eux, bien entendu, commence
solidification ligneuse, qui se
tir du collet, et de bas en haut, jusqu a 1 - ^ e m su
périeure des tiges et probablement i^^es branches
L rameaux. Après quoi, la couche ligneuse est for-
" c l . e o„ le .o il, ceue théorie est la
et la plus commode de toutes.
Les physiologistes, en agissant ainsi, ont contiact.