Nous ne terminerons pas, sans adresser aux artistes
distingués qui ont fait les dessins et les gravures de
l’atlas, l’expression de toute notre reconnaissance
pour le zèle et le talent que presque tous ont mis à
nous seconder. INTRODUCTION.
PREMIERE PARTIE.
La botanique, comme nous devons l’entendre, ne
consiste pas seulement à étudier les caractères extérieurs
des plantes, à énumérer leurs organes de végétation,
tels que tiges, racines, feuilles, etc. ; à compter
les parties de leurs fleurs et de leurs fruits, ni même
à constater les rapports symétriques qui existent entre
elles, pour en déduire ensuite des classifications plus
ou moins naturelles dans lesquelles viennent se grouper
les familles qui composent les classes, les espèces
qui constituent les genres, etc. Des travaux de cette
so rte , considérés au point de vue de l’histoire naturelle
proprement dite, qui veut, avant to u t, connaître
, caractériser et nommer toutes les productions
de la nature, forment, sans contredit, une des parties
les plus essentielles de la science des végétaux.
Mais, disons-le avec assurance, si cette science, tout
importante qu’elle est, considérée à ce point de vue,
se bornait à la seule inspection des organes extérieurs
qui servent à distinguer les uns des autres les
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