sites; l’exceiilricité constante de certaines tiges et
spécialement de celles qui grimpent an moyen de
griffes, de crampons, etc.; les vaisseaux ligneux flottants
on isolés [msa fibrosa Hedwig. — Fibres médid-
laires de Cand.) des Piperacées, des Cactées , des Bé-
goniacées, etc. (fig. 7, 8, d); le développement horizontal
du tissu cellulaire épidermoide du \]\c2j{f)uercAis
suber), de \Aristoloche connue des Brésiliens sous le
nom de Milhomem {Aristolochia. labiosa) et de beaucoup
d’autres végétaux (1).
ni croisement, ni mélange des tissus fibreux, celluleux ou autres,
entre la greffe et le sujet, mais seulement collage des parties par
approche, ou glissement entre le bois et l’écorce des prolongements
radiculaires iibi'o-celluleux de la greffe sur les fibres
ligneuses extérieures du s u je t, exactement à la manière de
quelques parasites.
Ce dernier phénomène ne s’opère que lorsqu’il y a de certaines
analogies d’organisation entre la greffe et le sujet. Quelques anatomies
de jeunes greffes, que j ’ai à p roduire, me serviront à p rouver
ce fait.
(1) Au nombre des questions que j ’aurai encore à proposer
seront celles-ci :
Ou les végétaux, encore réduits à l’état d’embryons, renferment
les rudiments des différentes parties qui doivent se développer
dans le cours de leur v ie , ou ces parties s’organisent dans les
bourgeons. Dans le premier cas, les végétaux ne feraient que
dérouler leurs fibres de bas en haut et de dedans en dehors. Dans
le deuxième, leur accroissement fibreux aurait lieu de haut en
bas et de dehors en dedans pour les dicotylédones, de dedans en
dehors pour les monocotylédones.
Il suffira, pour démontrer jusqu’à la dernière évidence que les
végétaux ne s’accroissent pas comme il est dit dans la première
hypothèse , de couper verticalement, dans la direction de
' 'il I
Tel est, monsieur, le résumé des observations que
j ’ai faites et des idées que de prime abord elles m’ont
suggérées. Si, quand vous connaîtrez ces éléments divers,
vous jugez qu’ils sont dignes de l’intérêt que je
leur accorde, je me hâterai de les réunir et de les
coordonner afin de les publier le plus promptement
possible, si toutefois j ’en obtiens l’autorisation de M. le
ministre de la marine.
Avant cela, pourtant, je renouvellerai, sur les matériaux
que j ’apporte à dessein et sur tous ceux que je
pourrai me procurer encore, mes nombreuses expériences,
afin de m’assurer de leur régularité ; et je ferai
en sorte de rendre, par la gravure, tous les faits curieux
qui ont été observés pendant le long et pénible
voyage que je viens d ’exécuter.
Des considérations générales sur le mode d’organisation
élémentaire des êtres viendront enfin terminer
ce travail.
Après avoir traité de l’action de l’air, de la lumière
solaire et de la chaleur sur quelques productions de la
nature, je présenterai sous un nouveau jour les divers
phénomènes produits par le repos et par le refroidissement
des corps inorganiques et des corps organisés
morts; et ceux qui résultent du froid des hivers, de la
fraîcheur des nuits et du sommeil sur les corps organisés
vivants et spécialement sur les végétaux.
quelques noeuds, n ’importe quelle tige de dicotylédoné; on verra
que les rameaux des premières années ont successivement été
couverts par les couches des années suivantes. De nombreuses
raisons seront données à Tappui de la seconde hypothèse.