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IÍ2 INTRODUCTION.
(Fluii que les faits ont parlé; c’est eu niant, sans les
connaître, les ])lus admirables travaux qui aient jamais
été jiroduits au grand jour de la science et qui seuls
|)euvent conduire à la connaissance des vérités qui
nous sont encore cacbées, (pi’on a la prétention de
nous combattre, de nous vaincre, ou, pour mieux dire,
de nous réduire au silence :
Ils ignorent donc encore ces phytotomistes malencontreux,
que Dieu nous adoué d’une volonté inflexible
contre laquelle, avec le lemps, viendront se briser
leurs téméraires efforts, et (ju’aimé comme nous le
sommes d’innombrables anatomies, dont la moindre
de tonies est capable de renverser leurs plus pompeuses
conceptions imaginaires, nous sommes aussi en position
de leur prouver (jue, sans le savoir et, nous en
avons la confiance, sans le vouloir, ils trompent cependant
la jeunesse à laquelle ils inculquent et imposent,
à la ])lace de théories vraies et parfaitement établies
par l’expérience et les faits, des doctrines fatalement
mensongères et ne reposant sur rien qui se puisse le
moins du inonde démontrer.
Mais ce n ’est pas par des dénégations seulement
que nous voulons repousser les objections nui ont été
dirigées contre nos travaux , les mieux démontrés qui
aient encore légitimement pris place dans la science,
mais bien par de nouveaux faits, puisque ceux que
nous avons déjà produits oui pu sembler insuffisants,
et par des raisonnements dont la logique ne sera contestée
par personne.
Nous ne demanderons plus à nos contradicteurs ce
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INTRODUCTION. 143
que c’est positivement que leurs sucs nutritifs, d’où ils
viennent et où ils vont; si, comme leurs noms semblent
l’indiquer, ces sucs sont appelés à nourrir quelque
chose, quoi que ce soit, ou liieii, comme on le dit
trop légèrement peut-être, si ou doit les considéi’er
exclusivement comme des iluides organisateurs. Nous
ue leur ferons plus ces questions, puisqu’ils sont dans
l’impossibilité de nous répondre autrement qu’ils l’ont
fait déjà, c’est-à-dire que leurs sucs sont à la fois nutritifs,
excitateurs et organisateurs.
Mais comme nous ne nous contentons pas de définitions
aussi complexes et aussi vagues, nous leur conseillerons
de se mettre en mesure de faire un peu plus
et mieux; de nous donner ou de nous iiidi(|uer quelques
faits à l’apjiui de leurs assertions et qu’on puisse
vérifier, s’ils ne veulent eux-mêmes être promptement
réduits au silence qu’ils voudraient nous imposer.
Nous les prévenons d’avance que nous avons à notre
disposition tout ce qu’il faut pour cela.
Nous n’avons pas voulu relever les hérésies physiologiques
du chapitre précédent, où l’on compare le
Iluide nutritif, quel qu’il soit, an sang des animaux,
parce que nous aurions pu nous oublier au point de
dire toute notre pensée sur de telles assertions et les
qualifier avec toute la sévérité que commande l’importance
du sujet. Nous espérons que les phytotomistes
qui contredisent les principes que nous avons
émis réfléchiront un peu avant de proposer de nouveau
les leurs, et qu’ils sentiront désormais le besoin
d’être plus explicites et avant tout plus circonspects.