![](./pubData/source/images/pages/page128.jpg)
i' (
! ''.J
1
240 NOTE SUR LA VASCULARITÉ DES VÉGÉTAUX,
sur la pliysiologie végétale, seclion angiologie , et renferme
le résumé des expériences d’orgaiiograjdiie el
de ¡¡liysiologie dont je viens d’eiilretenir l’Académie;
l’autre, ((ui a paru dans les Annales des sciences na-
tareiles, en sej)teml)i e 183G, a pour litre : Observations
sur l’ascension de la séve dans une liane du
genre Cissus. Ge dernier mémoire était sj)écialemeiit
destiné à signaler quelques faits généraux de physiologie
et d’orgauogi-ajdiie, afin de prédisposer les es-
[)rits aux nouvelles théories (pie je vais soutenir
bientôt.
Malbeiireusernenl il fut imjirimé sans les planches
qui raccompagnaient et qui en formaient le complément
nécessaire.
,1’ai l’honneur d ’en offrir un exemjilaire à l’Académie.
Mon but était donc différent de celui (pie M. Boucherie
a si complètement atteint dans ses premières
communications. Mais comme, par ses nouvelles re-
cbercbes, il approche de celles que j ’ai si laborieusement
faites, et comme sans doute tous les ¡¡hysiolo-
gisles vont s’occuper du même sujet, j ’ai pensé qu’il
pourrait être de quelque utilité de faire cette communication
sans lui donner le caractère d ’uue réclamation
à aucune priorité. ,Te désire pourtant que si
M. Boucherie continue avec le même succès les expériences
qu’il a tentées, on ne puisse dire que mou travail,
qui ne peut tarder maintenant à paraître, lui ait
rien dérobé.
RECHERCHES GENERALES
■L’OHGANOtîRAPIItE, LA PHYSIOLOGIE ET L’OIÎGANOGÉME
DES VÉGÉTAUX,
PAR CHARLES GAUmCHAUll ( l ) .
J’ai demandé la parole pour avoir l’iionneur d ’offrir
à l’Académie le mémoire ({ui, en 1835, a partagé le
prix (le j)liysiologie expérimentale, fondé jiar feu de
Montyon, et qni vient d ’être imprimé dans le huitième
volume des savants étrangers.
Je prierai l’Académie de vouloir bien me permettre
de lui donner quelques renseignements sur ce premier
mémoire comme sur ceux qui doivent le suivre et qui
en forment le complément.
Dire (¡ne le travail que j ’ai entrepris doit successivement
traiter de Forganographie, de la physiologie
et de Forganogénie g(biéra1e des végétaux, c’est indi-
cpier l’étendue et j ’oserais ¡vresque dire l’importance de
la tâche que je me suis imposée.
Cette tâche, je n ’ai point en la prétention de l’accomplir
seul et ]>ar mes seuls moyens; nn homme,
quel qu’il soit, ne saurait mener de front tant de choses
à la fois, s’il ne s’aidait avant tout des travaux de ceux
(l) Voy. Comptes rendus de VAcadémie des sciences, séance du
.■32 avril 3843.
B o m t r . — B o la n ïq u e . IG