OU (écondé ¡)ar uu fluide uourriciei-, el jouit ensuite
de la faculté de se transformer eu filets vasculaires
ligneux d ’un côté, eu fibres corticales de l’autre.
La preuve qu’il ne descend rien, disent ces derniers,
entre le bois et l’écorce, c’est que le tissu cellulaire
naissant ou générateur est continu de l’uii à l’autre,
epi’il les unit étroitement entre eux, et qu’il n’existe
aucun passage intermédiaire par où les fdets ligneux
et les fibres du liber puissent passer pour former les
nouvelles couclies de bois et d ’écorce.
Donc, ce sont les cellules de ce tissu cellulaire naissant
qui s’organise chaque année entre le bois el l’é-
corce, qui, à une époque donnée, mais encore indéterminée,
se transforment complètement ou partiellement,
les unes, intérieures, au contact du bois, les
autres, extérieures, au contact du liber, pour composer
simultanément une couche nouvelle de l’une et l’autre
de ces parties.
On sait que cette théorie du cambium est la plus
récente, et que la plus ancienne s’y prenait bien au-
li’ement puisqu’elle ne créait chaque année qu’une
couche de liber qui, l’année suivante, se transformait
en bois, et ainsi de suite pendant tout le cours de la
vie du végétal.
Dans la seconde théorie, le cambium jouissait déjà
de la faculté de former chaque année une couche de
bois et un feuillet de liber, mais sans qu’il fût question
le moins du monde du tissu générateur qu’on a découvert
depuis.
Les preuves, comme ou sait en donner, ne manquaient
pas alors pour la première, pas plus que pour
la seconde. Elles ne font point non plus défaut pour
la troisième.
Nous ne nous arrêterons pas plus longtemps sur
la première de ces ibéories aujourd’hui complètement
abandonnée, ni même sur la seconde toute-puissante
encore sur l esprit de quelques botanistes d une rare
intrépidité qui persistent à l’enseigner dans la capitale
du monde civilisé.
Mais nous retournerons de suite à la troisième, la
plus curieuse et, dès lors, la plus intéressante de toutes,
pour jeter en passant un léger coup d’oeil sur les
preuves nouvelles qui servent à l’élayer.
Nous acceptons, mais seulement pour un instant,
que ce sont bien réellement les cellules d un tissu générateur
naissant et fécondé par un üuide nutritif quelconque
qui se transforment en utricules allongées et
réunies bout à bout pour former, d’une part, les vaisseaux
du bois, et, d’autre part, les fibres du liber.
,Iusque-là, les auteurs ne sont encore en opposition
qu’avec les lois dynamiques des développements, lois
qu’ils ne comprennent peut-être pas assez; maison
ajoute que les vaisseaux et les fibres ligneuses et corticales
procèdent d’un tissu cellulaire préexistant, invariablement
fixé à la place qu’il doit incessamment conserver,
et qui ne laisse aucun interstice entre ses cellules
par où puissent passer des vaisseaux et des fibres
venant de n’importe quelle direction. Ici, ils sont en
contradiction flagrante avec eux-mémes comme avec
tous les faits bien solidement établis de la science.