liiuile.s de l’organogénie des tissus, qui, dans notre
pensée, ne doit être étudiée et traitée que dans sou
ensemble, et devenir le sujet d ’un travail à part et
complet. Nous ne l’aborderons qu’à son rang d’exposition
et quand le moment en sera venu. Faire de
l’orgaiiogénie générale avant d ’avoir arrêté les principes
de rorganograjibie et de la physiologie serait, à
notre sens , une complète absurdité.
Mais reprenons notre sujet de réfutations. Tous les
physiologistes savent donc aujourd’hui, excepté ceux
qui jirétendent nous c o m b a t t r e , tout en ne faisant
que se frapper eux-mémes, quels rôles jouent, dans
ces sortes d ’accroissements, les feuilles des bourgeons
nés l’année précédente, les bourgeons axillaires
de ces feuilles destinés à l’année suivante, les rayon
nements médullaires, etc.
Qu on nous attaque si l’on v e n t, et ce n’est certes
pas l’envie qui manque, qu’on vienne discuter les faits
innombrables que nous avons avancés , les théories
que nous avons établies, nous ne demandons pas
mieux; nous le désirons même dans l’intérét de la
science; mais qu’on le fasse sérieusement, franchement,
sans arrière-pensée, et qu’on ne se borne pas,
comme on 1 a fait jusqu’ici, à des objections qui en
realité ne sont que des fins de non-recevoir, de disgracieuses
dénégations pour nos travaux qui sont au
moins, lout le monde le reconnaît, très-consciencieux.
Car en agissant ainsi on n’arrivera qu’à un résultat
funeste, celui de retarder les progrès de la science;
ce que personne ne jieut vouloir, et ce que, du reste.
nous ne permettrions pas, si par impossible ipielqu’un
pouvait en concevoir la coupable pensée.
Nous avons présenté des faits et les théories qui en
découlent naturellement. — Que nous oppose-f-on ?
Des histoires fort jolies, sans doute, et fort bien écrites,
nous aimons à le croire; mais où sont les expériences
et les faits qui les étayent?... Nous n ’en demandons
pas, par cette raison que nous avons déjà démontré cent
fois qu’il est impossible d ’en obtenir qui soient opposés
ou contraires à ceux que nous avons présentés à
l’Académie des sciences.—Avec quoi nouscoMBAT-owen
définitive? — Avec des idées fausses, nous l’assurons!
Avec des influences personnelles, fort estimables sans
doute; avec des noms justement honorés dans la
science, mais qui, tout respectables qu’ils sont, n ’ont
pas dans cette circonstance la valeur des faits.
D’ailleurs, pourquoi nous c om b a t - o n dans un ouvrage
spécial, élémentaire , uniquement destiné à la
jeunesse intelligente mais inexpérimentée , alors qu’il
était si facile de porter la question devant l’Académie
des sciences, devant les hommes les plus éminents
dans toutes les branches des connaissances humaines,
dont la mission et le devoir sont de juger toutes les
questions scientifiques? Nos contradicteurs ne savent-
ils pas bien que nous les avons appelés devant cet
aréopage et que nous les y attendons depuis quatre
ans?
S’ils n ’y viennent pas, nous en appellerons au jugement
du public, en éditant autant de réfutations
qu’ils feront d ’éditions de leurs objections.