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( I». 285) : « Ainsi tloiic, et pour nous résumer,
rf la formation annuelle des nouvelles couches ligueuses
« et libériennes, est due à la transformation de la cou-
(c elle celluleuse qui unit le bois et Fécorce et qui
« s’augmente et se reproduit incessamment par
« des sucs nutritifs, d’une jiart en faisceaux fibreux
« qui constituent un nouveau feuillet de liber, et d ’au-
« tre part eu faisceaux fibreux et vasculaires, qui for-
« meut une nouvelle couche de bois. A notre avis,
« les fibres ligneuses el celles de Fécorce ne desceri-
i< dent pas de la base des bourgeons, elles se forment,
» elles s’organisent dans la place même où on les ob-
« serve. C’est ie tissu utriculaire qui de proche en
« proche, et souvent avec une rapidité surprenante,
« se transforme en vaisseaux, par l’allongement de
'< ses utricules, par la résorption des cloisons qui ies
» séparaient, et jjar les modifications que les dépôts
(( secondaires viennent apporter dans la nature de
« leurs parois. En général, c’est F a f f l u x d e s l iq u id e s
sÉVEüx qui est la première des causes qui agissent
« pour opérer la transformation du tissu utriculaire
« en vaisseaux. Mais plusieurs autres causes peuvent
(f également contribuer à cet important résultat. Ainsi
<( les FEUILLES, PAR l ’iNFLUEWCE IMMENSE Qü’eLLES EXER-
<( CENT SUR TOUS LES PHÉNOMÈNES DE LA VIE VÉGÉTALE, SC-
« ront dans beaucoup de circonstances le point de départ
« de causes excitantes qui détermineront la métamor-
« pbose des utricules en vaisseaux. C’est alors que les
(' fibres se continueront de leur base jusque dans l’axe
« végétal. Mais ces lilires ne descendront pas des
(( feuilles, seulement elles se c o n t in u e r o n t , avec celles
« qui se seront organisées dans leur intérieur. »
Que trouvons-nous dans ce nouvel et long article
qui résume toutes les idées et les objections de nos
contradicteurs, sinon leur avis, mis en opposition
avec celui des physiologistes de tous les temps, avec
les faits irrécusables et si nombreux établis par Agricola,
ses prédécesseurs et ses émules, par de La Hire,
Aiibertdu Petit-Thouars, et par MM. Poiteau, Knight,
Lindley, Ménégliini, etc., et enfin, par nous-même.
Où sont les preuves, les expériences, les faits appréciables
par qui que ce soit, pouvant élayer, et même
autoriser les étranges assertions qu’on nous oppose el
qui ont conduit leurs auteurs à commettre les énormes
erreurs dont fourmillent leurs écrits, écrits dont l’intérêt
et Futilité déjà si médiocres, s’affaiblissent encore
à chaque édition, par suite de l’opposition systématique
qu’ils cherchent à faire à nos travaux, eux
qui n’en comptent aucun ; par l’incontestable partialité
qui les porte à ne citer que les douteuses ou fausses
expériences de leurs amis scientifiques et à repousser,
sans examen, sans discernement, sans justice, tout ce
qui ne vient ni d’eux, ni des leurs. N’est-ce pas, nous
le demandons à tous les hommes de conscience et de
coeur, une guerre détestable et dont les seules victimes
ne peuvent être, après tout, que trois ou quatre
générations abusées par de semblables doctrines.
Nous l’acceptons toutes fois, en nous engageant a
y consacrer jusqu’à la dernière de nos forces.
Comme nous avons précédemment combattu, dans