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l'ig. V I I . Une portion du tube cle la même espèce de
slliquaire , contourné, usé et ouvert, ce qui permet
de voir ses coneamérations intérieures. En démontrant
le fait que j’ai avancé , ces cloisons peuvent servir à
donner quelques lumières sur la manière dont le mo-
lusque des siliquaires ferme les vuides inférieurs de
sa coquille , à mesure qu’il grossit, qu’il s’allonge,
et se retire en avant d’une manière prompte , et
comme par sauts.
A P P E N D I X .
D E S M A D R É P O R E S .
J E me suis essentiellement attaché à démontrer
qu’il existait des coquilles fossiles, dont les analogues
vivent à présent dans telle ou telle mer $
j ’ai déterminé avec le plus de soin que j’ai pu,
les diverses espèces dont j’ai fait mention, en
citant les synonymies des auteurs systématiques
les plus connus, et notamment celles de Linné, de
Eruguyère et de Lamarck ; il ne saurait d’après
cela y avoir ni doute , ni équivoque , au sujet
des coquilles naturelles dont j’ai fait mention. J’ai
désigné les mers dans lesquelles habitent celles
que j’ai considérées comme de véritables analogues
, et j’ai cité en même temps les cabinets
particuliers de Paris , où l’on pouvait avoir la facilité
d’examiner les coquilles fossiles qui m’ont
servi d’objets de comparaison; j’ai porté l’attention,
ainsi que je le devais , jusqu’à indiquer les lieux
où ces coquilles fossiles avaient été trouvées , afin
que les naturalistes pussent fixer leur attention et
leurs recherches sur les mêmes lieux.
D’après tous ces témoignages de ma bonne volonté
, et du désir bien sincère qui m’anime pour