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logie des ressources qu’on ne rencontre dans aucune
autre grande ville de l’Europe, page 4o.
Gérard ( Alexandre ) a envoyé au Muséum d’histoire
naturelle de P a r is , de beaux succins fossiles
trouvés dans les tourbières pyriteuses du département
de l’A isn e , page 424»
H
Homme. L ’on ne trouve aucun reste d’ossements humains,
ni rien d e'ce qui a pu appartenir à son
espèce , au milieu des débris dé tant de quadrupèdes
et autres corps fossiles , dont la terré est
comme jonchée , page 352. Dés "cfahès'et autres'ossements
qu’on regardait comme des restes de géants ,
sont des fémurs et des tibia de grands quadrupèdes,
et des écussons de; tortues pétrifiées, ïbid.
HüMBoiiD. Son infatigable activité , son savoir , et
le voyage de long cours qu’il a entrepris avec un
zèle et un courage admirables,- enrichiront la physique
générale et l’histoire naturelle en particulier,
page i 4. Je faisais les voeux les plus sincères pour
que son voyage, qui durait depuis plus de six ans,
eût un terme heureux ; et je lê manifestais publiquement
dans cet ouvrage, lorsqu’on a reçu de
L im a , une lettre de ce savant, qui nous apprend
son retour en Europe, en septembre ou octobre
i 8o3. Cettei lettre adressée à M. Delanibre, vient
d’être publiée dans le huitième cahier des Annales
du Muséum, et renferme des détails très - curieux
sur la cordillère des Andes, dont je ferai usage
dans la partie minéralogique de cet esshi de géologie.
Mais je trouYe, dans cette lettre , un fait
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très-important au sujet des quadrupèdes fossiles, qui
n’ayant, pas pu être placé dans le texte de mon ouvrage
, parce que la lettre de M. Humbold vient
d’arriver seulement, mérite d’être rapporté ici, « J’a-
« joute, dit ce savant voyageur, qu’en outre des
)> dents que nous avons envoyées à Cuvier, du pla-
» teau de Santafé , de i ,35o toises de hauteur, nous
» lui en conservons d’autres plus belles , les unes
» de l’éléphant carnivore ( éléphant de l ’Ohio ) , les
» autres d’une espèce un peu différente de celle
» d’Afrique, du val de Timana, de la ville d’Ibarra,
» et du Chili. Voilà donc constatée l’existence de
13 ce monstre carnivore, depuis l’Ohio, ou le 5o d.
» latitude boréale, au 35 d. austral ». Voyez Annales
du Muséum, huitième cahier, page 177. Lettre de
M. Humbold , adressée à M. de Lambre. M. Cuvier
n’a point reçu l’ancien envoi que lui avait adressé
M. Humbold ; mais comme ce célèbre voyageur a
conservé des dents fossiles encore plus parfaites des
mêmes éléphants, il faut attendre qu’elles arrivent.
J’ai fait mention de celles que Dombey avait envoyées
du Chili.
Howard ( M. Philippe ). A cru pouvoir concilier le
récit de Moïse , avec l’histoire de la terre et des
hommes, page ig.
Ll.es Lachoff, vers la mer glaciale. Une de ces îles
n’est presque formée uniquement que d’ossements de
grands quadrupèdes fossiles, de sable et de glace ,
d’après le voyage du capitaine Eilling, p. 3 5 1 et 352.
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