J) l’air , et répand une odeur de gaz hydrogène
î> sulfuré. Lorsque Fenveloppe extérieure est
» tout-à-fait éteinte , on passe ces cendres à la
» claie, et on les vend par petites mesures aux
» cultivateurs , qui les viènent acheter pour les
» répandre, en petite quantité , sur leurs prairies,
)) et sur leurs semences de mars.
Les exemples que je viens de rapporter suffisent
pour faire sentir qu’il est très-important,
surtout en géologie, de distinguer d’une manière
précise les tourbes des marais, d’avec celles qui
doivent leur origine à des bois transportés par
l’effet des eaux de la mer, à une ou plusieurs
reprises, et recouverts par des matières qui portent
les caractères d’une alluvion qui a eu lieu en
grand.
L ’on voit par tout ce qui vient d’être dit, combien
les mines de tourbes ligneuses, qui avaient été confondues
trop généralement avec les tourbes des
marais , devaient en être séparées.
Tant que cette ligne de démarcation n’était pas
établie , on errait dans une sorte d’obscurité qui
nous égarait et nous jetait dans le champ des conjectures.
Cette distinction, au contraire , en rétablissant
les faits, les lie parfaitement avec les
résultats d’une subite catastrophe, qui n’a pu
détruire et disperser les grands quadrupèdes,
sans détruire et entraîner en même temps
les grandes et nombreuses forêts qui couvraient
de vastes emplacements ; elle sert en même temps
de transition et de passage intermédiaire au gis-
sement des mines de charbons qui datent d’une
époque beaucoup plus ancienne : c’est ce que nous
allons examiner.