pieds de devant, et un seul à ceux de derrière ; enfin,
la même planche représente les os des îles formant un
très-grand bassin. C’est en réunissant ainsi ces objets ,
sous un même point de vue , qu’il est plus commode
et plus facile de les observer.
Ceux qui désireraient de plus grands détails anato^
iniques , pourront consulter les cinq planches de format
in-folio , qui ont été gravées à Maçlrid,
C H A P I T R E XI .
T)'un animal inconnu dé la famille des boeufs.
O u F F o N a publié , dans le onzième tome ,
édit. in-4°. pag. 284, de l’histoire naturelle , une
très-sayante dissertation dans laquelle il a traité
fort au long la question difficile relative aux distinctions
à faire entre divers animaux de la race
des boeufs , que les auteurs anciens ont qualifiés
tantôt du nom de bonasics , de bubalus, d’urus ;
les modernes, d’aurochs , de bison, de zébu ,
de bufalo , etc. La tâche était difficile à remplir,
et malgré les grandes connaissances de l’illustre
historien de la nature , il reste encore plus d’un
embarras à ce sujet. Voici le résultat des observations
de M. de Buffon :
« 1. L ’animal que nous connaissons aujourd’hui
» sous le nom de buffle, n’était point connu des
)> anciens. »
M. de Buffon était dans l’erreur à ce sujet ;
l’on peut voir dans les pag. 49 et suiv. du tom.
VI des suppléments du même auteur, les recherches
faites dans les auteurs anciens, ainsi que dans
les vocabulaires des langues grèque et latine,
par le prélat Caëtani de Rome, et l’on y verra