ralistes ont adopté sur sa parole , « que les
)> restes des quadrupèdes vivipares ne se trouvent
)) que dans les couches meubles de la terre. »
Je désirerais cependant que pour la stricte
exactitude des faits , l ’on vérifiât avec un oeil attentif,
si la carrière du village de Saint-Jacques ,
d’où la défense d’éléphant que possédait Scali , a
été tirée, n’est pas composée d’un grès coquillier,
où les coquilles seraient usées et arrondies , comme
le quartz en grain , dont sont composés plusieurs
grès , parce qu’un semblable amalgame , où les
corps marins porteraient le meme caractère de
frottement que le sable , supposerait l’accumulation
de toutes ces matières, par l’action d’un
grand mouvement des eaux de la mer , et que
dès-lors , quoique l’aggregat eût la consistance
d’une pierre très-dure , le phénomène tiendrait
néanmoins à une cause beaucoup moins ancienne,
qu’on ne pourrait le présumer d’abord. 4P. L ’on ne saurait révoquer en doute, cependant
, qu’on ne trouve des débris de quadrupèdes
fossiles bien caractérisés , dont on peut souvent
déterminer les genres, quelquefois meme les espèces
, qui gissent dans des bancs épais et profonds
de pierre calcaire dure, susceptible de recevoir
le poli, d’autrefois dans des bancs gypseux d une
grande épaisseur, recouverts eux-mêmes de bancs
d’huîtres ; les environs de P ans offrent des exemple s
très-remarquables dans ce dernier genre , et qui
sont propres à renverser l’opinion de quelques
naturalistes , qui croyaient de très-bonne foi,que
les os fossiles ne se trouvaient que dans des couches
meubles, et les plus nouvelles de toutes celles qui
reposent sur la terre , ce qui est véritable, relativement
à la dernière révolution , mais ce qui est
entièrement contraire à l’observation, dans d’autres
circonstances. Il est bon encore de savoir que ce
11’est pas une seule espèce de quadrupèdes que l’on
trouve assez fréquemment dans les profondeurs
des carrières gypseuses des environs de Paris j
on en compte au moins six espèces différentes.
Je possède de superbes échantillons en ce genre
dans ma propre collection; mais personne n’a poussé
aussi loin, ni avec autant de fruit, les recherches à
ce sujet que Cuvier : )) les seules carrières des environs
de Paris , dit ce savant zoologiste , m’ont
fourni six espèces fossiles , de trois desquelles
f a i déjà parlé ailleurs. Elles sont toutes les six
d ’un genre inconnu jusqu’ici , et intermédiaire
entre le rhinocéros et le tapir. Leur différence
enlr’elles consiste surtout dans le nombre des
doigts des pieds , et dans la grandeur qui va
depuis celle du cheval jusqu’ à celle du lapin.
J ’ai un si grand nombre d’os de cette espèce ,
que je pourrais en rétablir presqti’entièrement
les squelettes. » Extrait ou annonce d’un outrage
sur les espèces de quadrupèdes , dont on a trouve
les ossements dans l’intérieur de la terré, adressé
aux savants et amateurs , page 7.'
5°. « Je crois, dit Cuvier , dans le même ou