PrépanitiE de déparl.
Dès ce moment on ne songea plus qu’au départ; tous
les travaux entrepris à Puna se trouvaient terminés;
l’eau allait être complétée dans la journée; M. Vaillant
se disposa à appareiller le lendemain. Ze Basilisk quittait
aussi Puna le jour même pour se rendre au Callao.
C’était une occasion précieuse d’expédier ses rapports
au ministre; il les confia au capitaine Macdonald , qui se
chargea volontiers de les remettre à notre consul général
à Lima. A cinq heures, le Basilisk’ mit à la voile.
M. Vaillant le vit s’éloigner à regret. Devait-il revoir jamais
le commandant de ce bâtiment, qui venait de se
montrer si prévenant pour lui? Tel est, en effet, le
sort de ces liaisons si bonnes et parfois si vives qui se
forment instantanément dans une rencontre au bout du
monde, entre hommes de coeur voués à la carrière aventureuse
qu’ils suivaient tous deux. Llles n’ont point de
lendemain, mais elles laissent au coeur un bon et vivant
souvenir. M. Vaillant n’a point oublié M. Macdonald; il
n’a pas oublié non plus M. Mathurin, le commis d’administration
du Basilisk, qui fut aussi pour lui, à Guayaquil,
de l’obligeance la plus attentive.
CHAPITRE XYII.
SITD A T IO N DU COMMERCE FR AN Ç A IS D AN S LE S D IV E R S É T A T S
DE l ’ AMÉRIQUE O C C ID EN T A LE .
Il passait les nuits et les jours
A compter, calculer, supputer sans relâche,
Calculant, supputant, comptant comme à la tâche.
Car il trouvait toujours du mécompte à son fait.
La F o u t a i s e .
V o y . , s u r le Basilis/i, la n o te 2 à la lin d u v o lum e .