obligés tie si.sj,entire nn inslani leurs oceiipatious spéciales,
ils trt)uvaieut encore ties forces jtour visiter le
[lays et se livrer a l’élutle intéressante de ses usages et
de ses moeurs. Payta ne lit point exception à la règle.
La rien de maguditpie cl d’imjiosaut comme à Lima ;
au lieu ties ,,alais de la grande ville et de ses riches temples,
loul brillants d’or et tl’argent, de pauvres cabanes
et de modestes églises ; au lieu de la morgue esjiaguole
des Liméniens, les moeurs simples et pittorestpies de la
population de Payta, presque entièrement composée
d indigènes. Les notes recueillies par quelques-uns de
nos vtiyageurs sont pleines d’intérêt, et je pense qu’tm
ne lira jias sans quelque charme ce qu’elles rapportent
du pays et de ceux qui riiabiteiil.
Aspect (lu pays.
Payta ii’est pas beau, mais sou aspect ii’a rien de
triste comme celui de Cobija. La bourgade, assise au
bord de la mer, est pourtant, comme Cobija, entourée
d’uii terrain complètement stérile et, sous un rapport,
encore moins favorisé de la nature, car il n’y a pas
d eau ; on est obligé d’en faire venir de six lieues, à
dos d’ânes, pour les usages de la vie.
Le voyageur qui cherche des sites riants, embellis par
une riche végétation, ne doit pas aller à Payta; il trouverait
le pays horrible, et s’il remarquait les brusques
variations qu’y subit la température, il le jugerait fort
malsain, quoi qu’en disent les babitauts, qui vantent au
contraire sa salubrité.
Qu’il s’avance alors dans les terres, il y trouvera la
nature parée qu’il aime, de riches cultures de coton, de
nombreux troupeaux, des légumes et des fruits, lout
cela est à quelques lieues, mais à Payta rien, rien qu une
bonne popidation, franche, hospitalière et pleine de
prévenances ])our l’étranger.
Certain sage désirait une maison de verre, aliu que
tous les citoyens fussent témoins de sa conduite et
[lussent contrôler ses actions. 11 aurait dû naître [dus
lard et venir habiter Payta : les maisons n’y sont pas
de verre, mais elles sont complètement à jour. Je ne
saurais mieux en donner une idée, qu’en les comparant
à des cages à poules; on voit Irès-bieo de l’une ce ([ui
se passe dans l’autre, et ou n y est a 1 abri ui des regards
indiscrets, ni du vent, ni de la [loussière fort incommode
parfois. Quelques-unes, il est vrai, sont établies
avec plus de luxe; mais c’est le petit nombre.
Celles-là, construites eu bambous comme toutes les
autres, sont recrépies de terre et blanchies à la chaux.
La poussière y entre moins, mais la fumée n’en sort
pas : cet inconvénient vaut bien 1 autre ; ou en conviendra,
si j’ajoute pour plus anqile explication qu il u y a