CHAPITRE XXII.
DERNIERS JOURS DE LA RELACHE À HONOLULU.
Le baleinier.
La Bonite se trouvait à Honolulu à l’époque de l’année
où les navires baleiniers ont coutume de venir relâcher
aux îles Sandwicb. De jour en jour on en voyait
arriver quelques-uns et la rade commençait à se peupler
de bâtiments.
Dès qu’un navire se montrait à l’horizon, toutes les
lunettes, à bord de la corvette, étaient dirigées sur lui,
dans l’espoir de découvrir à sa corne le pavillon français;
mais au lieu des trois couleurs de la patrie, c’étaient
toujours les étoiles américaines ou le yacht anglais
qu’arboraient les arrivants.