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vroiis pour la construction des maisons; 4“ des bois de
construction pour les bâtiments de faibles dimensions;
o des planches et bordages, mais en petite quantité ;
6" des haricots et pois secs pour la mer; 7" des légume!
verts, fruits, plantes tuberculeuses et tonte sorte de cn-
curbitacées des pays chauds et d’Europe; 8” des boeufs,
des cochons, des moutons, chèvres et volailles de toute
espèce. Les oeufs y sont rares, les naturels préférant les
laisser sous les poules.
On estime de trente-cinq mille à quarante mille dollars
les dépenses que font annuellement, en rafraîchissements
et tous autres objets de ravitaillement, les baleiniers
qui relâchent aux iles Sandwicb. En supposant que
les bâtiments autres que les baleiniers y dépensent encore
dix mille dollars, ce qui paraît plutôt au-dessous
qu’au-dessus de la vérité, c’est une valeur de quarante-
cmq à cinquante mille dollars que la navigation extérieure
verse tons les ans sur ces îles, soit en numéraire,
soit en objets d’échange.
La seule monnaie qui ait cours dans le pays est la
piastre d Espagne et les fractions de piastre. Le demi-
réal d’argent qui représente six sous de notre monnaie
est la pièce de moindre valeur qu’on y connaisse. Cependant
l’état misérable du peuple semblerait exiger l’nsagc
d une monnaie plus fractionnaire et plus en raiiport
remplace le feulre employé au doublage des bâtiments. C’est avec le
tapa que les indigènes font leurs vêtements, quand ils ne peuvent so
procurer des tissus d’Eurripe. a ........
avec la valeur vénale des objets de consommation journalière.
C’est pour cela que M. Vaillant conseillait au
roi de créer une monnaie de billón.
Expéditions commerciales à la cote N. O. d’Amérique.
La compagnie anglaise de la baie d’Hudson envoie
ordinairement neuf bâtiments par an sur les côtes du
N. de l’Amérique, afin de traiter avec les naturels et
de s’y procurer des peaux de renards blancs et noirs
et autres riches fourrures de ces contrées septentrionales.
Six de ces bâtiments sont expédiés sur la côte N. E. et
troisàlacôteN. O. Ces derniers arrivent aux Sandwicb en
mars ou avril ; ils s y défont d’une partie de leur cargaison,
dont ils ne gardent que ce qui leur est nécessaire pour le
trafic des pelleteries. Des Sandwicb, ils font voile pour la
colonie de Colombia-River, pour y prendre les informations
que doit leur donner le bateau à vapeur stationnaire
entretenu sur ce point parla compagnie. Ils vont ensuite
parcourir la côte, afin d’y recueillir des fourrures. Dès
que leur traite est finie, ils retournent à Colombia-River,
reçoivent des pelleteries que le bateau à vapeur a pu se
procurer de son côté, et, après avoir aussi embarqué des
farines qui leur servent de lest, ils reviennent aux Sandwich.
Là ils placent avantageusement leurs farines, prennent
en échange des peaux de boeufs ou de chèvres cl
d’anlres articles et repartent enfin, vers les mois d’oc