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liicii (les soins oepeudaiil rom|)lissniciil les moments
quo M. Vaillant pouvait jiasser à boni de son navire.
Los journées prcscpie lout entières élaicut eonsacrées aux
eourses (pi’il faisait à lerre daus l’intérêt de sa mission.
Ce n’était (|uo la nuit (pi’il lui était possible de rédiger
ses notes et de travailler à sa eorresinuidanee ; la ma-
liuéo était r(>nq)lie par le service du bord.
Le dimaiicbc malin il fut releiui un [)ou plus longlenqis
(pi’il ii’avalt jieiisé. 11 avait, ce jour-là, quekpics per-
soimos à déjeuner et il était déjà tai’d (juand il arriva chez
le loi. L’heure de l’oflice était ji.asséc; mais Kaniké.aouli
I avait attendu; ils sortirent euscmblo pour aller faire une
visite à Kinau, (jui reçut le eommaïulaiit de la manière la
plus gracieuse. Celui-ci voidaut cultiver les bonnes dispositions
de la jirincessc, lui lit cade.au d’un orgue à manivelle
dont elle parut enchantée.
A (pialro heures, le roi et le commandant se rendirent
à l’église. Toutes les princesses s’y Irouvalciil réunies pour
l’oflicc du soir. Lu canapé était disposé pour Taméaméa,
cil face do la chaire. Il y lit asseoir près do lui M. Vaillant.
D’autres sièges semblables, rangés tout autour,
élaiciil occiqiés [lar les chois. L’asjioct de cette réunion,
la foule ipii remplissait l’église, la tenue grave el recueillie
do toute l’assislaiiec, avaient ipielque chose d’imposant.
Bien toutefois dans la coiislriicüoii de l’édilicc
ou dans sa décoration, n’anrail pu, dans nn aniri' moment,
faire supposer (pie oc fut là nue cathédrale, la métropole
des îles Sandwich et h' lien hahilnel de réunion
de la cour d’ilonolnln. C’était en effol une modeste (;ase
en paille bien éloignée de (lonvoir entrer en comjiarai-
son avec l’église (pie le gonvernenr d’Hawaii ( Kona-Keni)
faisait, édilier dans s.a résidciioo de Tailua.
Bcsier jnsqn’à la fin de l’oflico ciil été trop long pour
le commaiidani, (pii avait d’antres affaires à régler à son
hord. Il saisit le premier moment favorahlc pour s’cs-
(piivcr sans hrnit; mais il insista anjirès dn roi, dans
rintérêt de c('lui-ei, [xiiir (pi’il restât à sa jilace l't ne le
suivît pas, lui promenant de venir le revoir le leii-
deinaiii.
!.<■ c o in n iiiiu liin l <!<■ ta liuiiitf un o o n so il <ln ro i.
Quand IM. Vaillant descendit à lerre, le lundi dans la
matinée, il trouva Kanikéaouli ('ii compagnie de son livre
favori. Il sortait dn conseil, (pi’il avait (piilté jioiir no
point manquer an rende/.-vons. M. Vaillanl l’engagea à
y lotoiirncr et le roi désira (pi’il fy suivit. C’était chez
la prince.sse Kinau (jii’il se tenait selon la eonliime.
l.e conseil était cneiire assemblé, la's matières (pi’oii
y traitait étaient jirécisémcnt ci'lles ipii avaient fail l’objet
dos coiivers.alions dn coinmandanl avec le roi.
Dès (|nc Kinan les vil entrer, elle témoigna une vive
satisfaction. Elle dit à M. Vaillanl ipic, d’apriis s(xs
avis, on s’occiqiail de la solution d’une ipieslion fort
lb )i)il('. — Hi laiion (tu v o y a g f , 'I'oiik* 11. |