clans la direction de l’île Oaliu. La nuit survint avant
qu il fût possible de l’apercevoir. On continua d’avancer
cependant; mais, ne voulant pas s’exposer à atterrir
avant le jour, M. Vaillant fit mettre en panne vers minuit.
Le 8, au point du jour, l’île Oahu se distinguait
très-bien du bord, malgré la brume et les nuages dont
elle était enveloppée. On apercevait aussi confusément
les terres de Molokaï. Lne jolie brise de N. E. poussa
rapidement la Bonite vers le port d’Honolulu. A sept
heures et demie, on distinguait les maisons à terre. A
huit heures et demie, la corvette était mouillée par quinze
brasses de fond. Soixante et dix brasses de chaîne furent
idées par le conseil du pilote survenu au même moment,
tandis qu’un officier expédié par M. Vaillant se rendait
à terre pour traiter du salut.
CHAPITRE XX.
HONOLULU .
N
A h ! sire, j’ai commis ce crime par faiblesse;
Ce fut par imprudence et par légèreté
Que je f i s cette offense à votre majesté :
Mais le vif repentir qui dans mon coeur s’imprime ,
Devrait bien effacer l’image de mon crime.
Prince rare en clémence aussi bien qu’en valeur,
Excusez un défaut arrivé par malheur.
T r i s t a n l ’h e rm i t e [^Marianne').
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