raison encore. L’européen dont le cerveau
l ’emporte par sa masâe sur toutes les autres
races humaines ; et dont lés nerfs destinés
au mouvement, sont les plus grêles, a été
formé pour réfléchir avant que d’agir ; pour»
Sentir , autant que pour travailler. Mais
j’avoue sans peine que notre état de civilisation
, exerçant beaucoup lés facultés in-*
telleetuelies, en a davantage développé les
organes ; tandis qu’errant au fond des forêts
Je sauvage sans connoissances et sans désirs t
n’a besoin que de mouvement, ët néglige
entièrement la pensée.
Si Ja stimulation du cerveau éveille les
fo rces intellectuelles, il leur succède t o u j ours
un état d’affaissement et d’apathie d’au-*
tant plus grand que l’excitemënt a été plus
énergique. La réaction est toujours proportionnelle
à l’èff’ort; telle est là loi invariable
de la sensibilité ét de l’organisation vitale^
L-épuisement de l’esprit est suivi d’ün espâéèj
d’un teins d’atonie et de foiblesse nécéssairè
jpour en réparer la perte. Il en ëst de inéme
fcour la douleur. Une colique néphrétique
cesse par intervalles ( quoique la cause en
subsiste toujours ); pour se ranimer avec une
fiotLvelle( douleur. L ë sentiment meurt et
f tour à tour dans les violentes affections
de l’ame et du corps. G’est à ce principe de
balancement, d’oscillation, qui cherche l’équilibre
, que tient la périodicité de la: plupart
des maladies chroniques et convulsives. Dans
toute l’économie animale , rien n’est plus
susceptible de. cette puissance d’action et de
réaction, d’excitement et de prostration, de
slrictum et de d’irritabilité et cfépuisement
, que le genre nerveux; il en contracte
même l’habitude d’une manière si durable,
qu’il; faut souvent des secousses multipliées
en sens contraire, pour l’en désaccoutumer
La périodicité du flux menstruel ( 1 ) des
maladies fébriles, des paroxysmes nerveux,
du.rüt annuel dés animaux, etc, et même
des rythmes harmoniques, dépend de cette
faculté des nerfs, Qe n’est point la véhémence
des affections morbifiques qui, tue, c’cst la
foiblesse qui les suit; tant q u ’o n soulfre, on
g Le lait:des nourrices se sécrète plus abondant
pient>,et coule même aux heitres ordinaires de l’allai-
teçQ.eipit. } f'àà't- med. p. 7, La faim nous prend
fin y heures du repas, .plutôt qu’en d’antres tems. Cfest
sur un pareil fondement qu’on a admis les années cli-
’ feïntfë ijui avorté ë§Éf sujette a
d’âutres àvdrtëmënsj par cette même cause, l'inné j
Flor,Ilapon|pi S&4 / pf étend qne les laponnes ne sont
réglées qu’pn été et non en byver,