et lèi bon goût| se trouvent 'ordinairement
réunis; (r); au lieu que jamais les âmes
avilies dans üopprobre du vice ne se sont
élevées à cette haute conception de la perfectibilité
qui franchit les barrières où s’arrête
le vulgaire.
Dans toutes les recherches sur les corps
organisés, il faut recourir sans cesse à leur
organisation pour rendre raison des faits.
Ainsi chez, l’homme , la vive ^sensibilité ,
source sacrée de perfectibilité,, et précieux
ap pan âge qui fonde notre raison sur l’expérience
^ est plus grande que celle des autres
animaux, même de ceux qui nous ressema
blent le plus ; elle décroît à mesure, qu’on
descend l’échelle du règne animal. L’étendue
des lobes du cerveau bien plus considérable
dans le genre humain à proportion du corps;
la finesse de nos sens, mais sur-tout du toucher
(g) et de ceux qui ep dépendent, tels
que le goût (5), l’odorat (4), ,et sans doute (i) *4
(i) Grêgory, Facult.hura. compar. auxanim. p. 353,
trad. fr. . . T ■»
Bujjfoù* t. 4 ,qjj 3 i y in-4* Condillàc, Traité dès
«ensàt. t. i , ffl 35q ( édit. i^^Vandermoride, Ess.
"sur pèrf. d’esjp'Tmm., t. 2 , p.'44f * *'
f3) Bern. siègfr. Âlbiîius, Anîibf academ. 1.’ i , [6.y f >
p. 67. B êllini, de organ. gùstûs.c. 12.
(4) Ce sens est bien plus parfait aux peuples sau-;
D U* . G E N R E HUMAI N. iq
iaussi celui de l’amour y .la grande division
des nerfs .cutanés,-la mollesse du tissu cellur
faire la nudité presque entière de la
pçaUj dont les vétemens conservent l ’irritabilité
, 1 adresse extrême des mains (2 ) ,
sont-sur-tout les causes les plus puissantes
de notre perfection. On remarque, en effet,
q d’il, se trouve des rapports constans d’une
intelligence.plus ou moins supérieure,.avec
les différens degrés de délicatesse dans la
peau (5), qui devient plus épaisse chez les
races humaines qui vivent nues (4): aussi
les maladies;exanthématiques qui attaquent * 2
va£esi; Voyez Ûe Journal des'îavanf, p. 60,
Èfrlspergëï?y Nachricht von der grossi)rit. colon. Saltz-
feçg ? || 1 > P* Us.ont aussi les cornets du ne*
plus grands.. Vpy ez Blumenbach , dec. i , cranior.
tab. p.. Soemmering, über die körperlich des negers,
(ifPelrcii Plateri, Obs. medic, cent. 1. Blumen-
b^eh,rgc33ü hum. yar. sect. 3 , p. 46.
(2) Hist. nat. ibid. 1. c. Helvétius, de
l’Homme;, t. 1. Hartley, of Mail. p. 43./
*' V o y e z . mon Essai d’Hïst. nat. et physiol, p. 7.
H M ! dé Consens, partium.; Zecà*., Traité des sens,
Abrah: Aaa» Boerrhaave ÿàe Perspir. :c;. 5 yetc.
Êo>éry} Morb. cutan.p.'18. Ultoa, Voyag. t. 1 ,
p. 248, édit, franç.