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sacrés, sur le majestueux mode dorique J
l ’empire des lois (1); et les 'accens de leuT
lyre divine fondoient les premières cités :
Sylvestres hommes sacer interpresque deorum
Coedibus et vtctu foedo déterrait Orpheus.
Horàt. Art. poet.
L ’empreinte nationale se grave sur-tout
dans les chansons (2)et*la musique de chaque
pays, Triste et sauvage en Ecosse et sur la
terré glacée du nord, son rythme est généralement
v if et léger chez les français j il est
passionné en Italie, et grave avec l’espagnol.
L’amour, qui selon l’expression de
tShakespear, s’alimente de tout ce qui est
)oie ét plaisir, est sur-tout l’ame du chafat et
de la poésie. La Nature a rendu l’homme
(1) Fohi se servit de ce moyen pour, policer la
Chine. Voyez de Guignes , Disc, prélimin. du Chou-
Ring, pi 55 à 106. Aristote dit que le même ironrgrec
fut d’abord donné'aux lois et aux chansons. La poésie
fut antérieure à l’écriture en prose.
(2) Browne prétend qu’il y a une musique nationale
et autochtone chez la plupart d,es_a.nçiens peuples.
Voyez de Laborde, Essai sur la, musique>,t. 2,1 . 3,
c. 2. James Beattie., Essaie sur poés. et musiq. Paris ^
an 6e. in-8. trad. d e .l’anglais.. *
--A
saüVagë , poète et musicien (i)painsi que leâ
qtiâtdPttpèdes:pët •è'ttr-tout les oiseaux chanteurs
qui le sont dans le ternà dé la jeunesse
et dé la génération. Lorsquè cet âge est
pàssé , que la saison d’amour test finie y la
Voix se caSsé, l’oiseau se tait dans les bocages
flétris,* et le quadrupède ne Imàrïiiure pliis
qué 'des cris' -rauques qui ëpéuVanten t les
éèhôs ; ainsf rién idirrflue ^davantage sur la
Vôiic qùè léS ‘ (è) de la ^reproduction.
' Les kfitreà ^ètix de l’iidiiime * sauvage ou
des
Climats et tlds ^eàraëtèrës nationaux , que les
s- (1) Adam Fergukônî, Histoire .de Ja.>sÔèiété civil#,
au rythme
qu’on ohseryo, dg.»s, ^j^pçoup d’animaux ^ est fondép
§yr uye qaiise profonde ( de la v il ali Lé et de la sensibilité
qui . est soumise dlle - même ( à pue sorte de
‘péribdicîï'ê. * "
^^2) ïJn voix^prend un timbre / et dévient sonore à
P^ëloh libinMe.C) ■ |pj| I . Jv à9HEhsH9ioH^tshR HhHf l;üVst' ■ .-âhn i|mS al.
1 JlP^hi QËfei 3hdfitëhl»$îdtôt^ès H*ôht plus ïqa’uné
ÿcdmnaeyles 'Eims les
peuples orientaux, sont de grands criards , trcs-gesti-
culateurs s’expriment aveç^feu poiu peu de, chose,
Sonnini jJtypYAfgs ejf Jpgypi©^. f > P1 î ï%dji
i est dft la même chosé, des
pilous y le>§ juif& aqsd >;même les gascons.
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