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pointues et recourbées ; sa couleur est jaunâtre ou
rougeâtre, souvent noire à son extrémité antérieure
(1). On dit encore qu’il attaque aussi les chevaux
; qu’on sent d’abord une piquure comme celle
d’une épingle , ensuite une vive démangeaison/, bientôt
1 endroit s’enflamme, et devient rouge , ensuitù
paroissent des taches gangréneuses. Le malade a une
fièvre ardente, inflammatoire , avec défaillance •
ensuite la mort survient, si l’on n’a pas Soin d’y
porter remède. Cette maladie est fort douloureuse.
Tels sont la plupart des êtres que la Nature a
charge de vivre a nos dépens ; et il n’est pas toujours
facile de se garantir de leurs attaques: Ils échappent
souvent à l’action des remèdes. J’aurois pu grossir
cette liste de tous les animaux qui / n’étant pas en
quelque sorte subordonnés à notre existence, pour
v iv re , viennent cependant nous assaillir fréquemment
(2). Je n’ai point dû faire mention de cette foule 1 2
( 1 ) C ’ e s t p e u t -ê t r e d ’e lle que v ie n t ceT p o in t n o ir q t i e j ’aî
remarque au som m et d u bu bon' ; c e lu i - c i *ne se form e que
dans le s p arties d u 'cb rp s découvê rte s.
(2) L in n é , D is s e r t , e xa n th em a t .' v iv . assure que V a ca n ts
syro est la cause *de la d y s sen te fie . R o la n d e f a remarqué
q ue l a musc/a leprae L . dépose ses oeufs e t n o u r r i t ses la rv e s
dans l ’éléphantiasis des n ègres. D an s p re sq ue to u te s le s
a ffec tio n s e xanth ém a tiq ues de la peau , on a tro u v é au m i—
Crosèope des animacules e t d e s ,v e r s . M is c e ll . nat. cur. dëc. 3 ,
an . 10 , append, p . 35. L a p eau d u dos en a pré sen té aussi.
Id em , dec. 1 , ah. i , p . 180. P . S. P a lla s a mon tré dans sa
D is s e r ta t io n c i t é e , que beaucoup de maladies d é v o ie n t le u r
naissance à des insectes ou b ien à des Vers. T e l le é to it aussi
l’ op in ion de L in n é , de A n d r y e t de beaucoup d ’autres médec
in s célèb re s qui cu lt iv e n t l ’H is to ir e n a tu r e lle . L a p lu p a r t
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d’animaux indirectement parasites qui nous entourent
dans les maisons , dans les jardins, etc. Ce n’est
pas à nous-mêmes qu’ils s’attachent,, mais aux biens
que nous amassons., aux aliméns y aux provisions dont
nous faisons usage. Cette tâche-ci ne se composoit
que de ce qui e?st exclusivement parasite de l’homme
lui-jpiême.
de nos humeurs fo u rm illen t d ’an imalcules microscopiques.'
C ep en dan t je n e d ou te n u llem en t qu’on n e se s o it fa it q u e lquefois
il lu s io n e t q u ’on ri’â î t p o r té tro p lo in la p a th o lo g ie
an im éé , c’ e st^à-dire , q u ’on a jpis t r o p . d e maladies sur le
compte des animaux parasites. ~ A u jo u r d ’-hui , c’ e s i to u t l e
con traire ; e t i l est u t ile dp rappeler qu’ i l ne fa u t pas p e rd re
de vu e l ’ influence de ces êtres sur n os mau x.