coeur brûle, l’esprit s’allume, il est transporté
dans un état d’ivresse, voisin de l ’enthousiasme
, du délire , de l’extase. Quelques
dégrés de plus feroient tomber dans des
paroxysmes d’affections nerveuses et comateuses.
Jules César et Mahomet, par cette
même cause, étoient sujets à l’épilepsie; Les
grands hommes sont plus voisins de la-folie
que les esprits vulgaires, et les fous sont plus
près d’être des esprits supérieurs, que les
têtes froides et prudentes. Aussi les maladies
des hommes de génie, sont compliquées, pour
l ’ordinaire, d’accidens:nerveux.
Des personnes sont naturellement plus
favorisées que d’autres en intelligence , parce
que le sang est refoulé davantage dans leur
cerveau. Tels sont les individus dont les
extrémités, les bras et les jambes sont petites,
l ’afflux du sang dans un organe, y excite une sorte
d’inflammation, d’irritation , d’intumescence^ car on
sait que le sang est un excitant pour la fifcjé'
vante, etc. Pour bien connqîlre le cerveau , il faut
étudier les parties génitales. L e xcès des plaisirs de
l’amour détruit la force de l’entendement; et les occupations
de tête trop profondes rendent impuissant.
Ainsi Newton 'resta vierge.Apollon s’étant marié , dit
Dufresny, THippocrène tarit le lendemain. De même
Que lés organes propagateurs sécrètent la semence ; le
cerveau secrète des pensées.
l’habitude du corps ferme et serrée, le cou
court et la fête assez grosse. Chez eux, le
systêpie sanguin n’ayapt pas d’espace au dehors
, est; refoulé vers l’intérieur et dans
le cerveau. Les complexions lâches, molles
et flanques, dont la contexture est relâchée
et pendante | dont les pieds et les mains sont
grqslourds _ massifs ; dont le cou est alongé
comme chezlçs animaux stupides, l’autruche,
la grue, 1§ chameau, etc. $ et dont la tête est
petite^ conique, éloignée du coeur j toutes les
personnes, dis - je * ainsi conformées , sont^
plus ou moins voisines,del’imbécilité, parce
que le* sang, trouvant de grands membres à
parcourir , y circule de préférence à la tête,
et se .porte-à la circonférence du corps.
Des, rapports de grosseur entre les nerfs
cervfcaiiXj-et; la m as s e > céif éb raie indiquent
encqrf Ja;P^uP ou moins grande destination
à pen^ep chaque, être. jÇomme ces nerfs
fervent à faire mouvoir l’animal, plus ils
seront considérables ,, eu égard au çeryeau,
plus ils témoigneront que l’individu est formé
plutôt pour agir que.pour réfléchir. Le nègre
qui les a proportionnellement plus forts que
l’européen, selon l’anatomiste Soemmering,
semble aussi plus pofté | à l’action qu’à la
réllexion} et les quadrupèdes à plus forte