* HISTOIRE NATURELLE
hiéroglyphique, de même que chez les égyp-
liens ( î), et symboliq ue à mesure que les
idées devenant plus abstraites en se généralisant
, forcèrent à s’éloigner davantage
de la simple Nature. Tels sont encore aujourd’hui
lçs caraq|èrj|s . qqmjueux chez;
plusieurs nations ci^rgangétiques de l’Inde,
cqmme les chinois, |g|L japonaiscorésiens|
tonquin ois, §tç„ • tels fu répit : n^ractère^
runiques des anciens seythes (3; , dontaon
attribue l’usage el l’invention au législateur
Odin.
; La multiplieité de ces, peintures allégoriques,
nécessitée par lç développement des
Thévenot ,, Collect, de voyag. t. 2 , à la-fi«. Leaegyp-
tiens a ttr ib u en t ce t^rt j .voyez Athanas.
K i r c h e f i^gypt. b 5 , p„ j j
(1) rr%rburton, Essai sur/; les hiéroglyphes des
égyptiens, ^ triads fi> ) 7 P a ris ,*• 1744,, in -12, t. 1 } a
es-l>ien explique,l’origine çle|cette science \ voyez
aussi Condillac f 1. c. part. 2 , sept. %
• (* 2 3) JJuhaZdey ÇhiiTi. t. 2 , fpl. 226 Lecomte, ; TVfffon;
sur la Chin. t . . i , p. 256. Athan., Kircher, Cliin. illu$-
tree , p. 227* On dit,que tous çés peuples entendent là
mepie écriture , quoiqu’ils ne comprennent pas leur»
divers idiomes. Macartney, am bass. t.
(5) Olaus Magnus, de Gentib. septentrion. 1. 1 , c. 2,
01. Jludbéck, Allant, t. 2 , etc.
connoissançes sociales , en, eût entravé la
marche et arrêté les progrès, comme en
Chine (1), si l ’on n’eût inventé la méthode
plus facile de l’alphabeth (2). Ces lettres
ayant appris à peindre, par convention, les
idéés les plus abstraites, ét les paroles de
tous les peuples (5), nous ont rapidement
élevés à urië grande perfection, et sur-tout
dëjiui^ qüë1^ f imprimerie1 a multiplié lés
mOÿenS d’éclairer des esprits.
•Soumis dès l’enfance au joug de la superstition
par la faiblesse si naturelle à l’esprit
huihaiti, le sâü^âL|è a Conçu des terreurs
( ^T-oute leur, langue est monosyllabique , et n a
qu’un petit nombre die-sejis radicaux , quoiqu’ils và-
rient infinimerrfapalr lappénonciatioïi et l’arrangèmfent
de chaque genre de ■ mots.' Màcartney, Voyage Gbin.
trad. fr. ïM 0 ; t. 5y CjtAaiHais ces peuples
ne pourront se perfectionner tant qu’il n’abandonneront
pas une langue aussi imparfaite. Les égyptiens
furent- comme; euX^ stationnaires j voyez Pauw, Recli.
sur Egypt. et Chin. b i et 2,
(2) *Christian Gulièlm, B uttnet, Expositio brevis
aîpliabëtor. omnium populor. é t àffihiïàt^ ebrüin, dans
les comment. Gotting, 1777,711-4, p. 106, sq,
(3) Mamuram rudibus voçent signarejiguris.
L u c a n u s , P h a r s a l . L 5, v e s s . 2 2 0 ;
Voy. aussi latrad.de Brébeuf, ib.~—Pomponius Melat
de Situ orbis, 1. 1 , c. 12j l’attribue au phénicien,
Cadmiis.