comme langages, fondamentaux, lueurs branches
se ramifient et se divisent; .dans' une
foule de régionS j-éloignées. Toutefois elles
sont fort imparfaites. La première manque
de et du V .\la seconde des B.ÿWiy MeX P .
lsrbâales' n’y sbntF étrangères qu’à cause
deèibrnèmens quedes naturels se mettent
-souvent >aux lèvres $ et du froid qui rend
toutes les,langues gutturales au nord.
..Ainsi donc, si les' contrées américaines
xpiadei fer desrconquérans n?avqit Jamais
abreuvé du sang des peuples ; si ces ; pays
.simples, et fortunés .ÿthsrjayâeï lient souvent
-par les doux noeuds d’un commun langage,
-à quelques idi@tismesj;prè$$ if; est donç pro-
habfe qu’ils b ont n été peuplés ; par- la même
Moucher: humiainp. ; On f n’a; point ; rençontrè^
selon H eland(i),de constante analogie entre (i)
( i) Dü&èrL miiéëOânx,. tum, êtfcJ}i voy«p"aussi üé
qu’eu dit; ffauw., I^e^i.pliile^r^ïKf j JM aj?réï^*$<#r'Sr
Çranz ,'[q «i a
servé quelques analogies, aveç le,r>iiord j de f Europe j
mais ce qu’il en assuré n’est* nullement concluant. Il
ësFnèaninoïns très "possibl e que la proximité des pays
ait doiihé liféu là tiné isorte de communauté;et d’éMjan-
gesvd’ùsages ehtre ces peuples et des européen^. •
One remarque de Pcmu> , sur les orientaux y .montre
l ’analogie de leur langage avec leur peinture ; ils
leurs langages et ceux de l’ancien hémisphère
; foutes les ressemblances qu’on a cru
y apercevoir sont illusoires. Ne peut-il pas
aiment à l’excès le brillant. L ’eXaltatiôn de leurs principes
de vie, causée par la chaleur, leur donné une
grande intempérance d’im'agination et de jugement j
tel est le fondement de leur penchant à l ’enthousiasme
, aux extases, aux idées gigantesques ; telle est
la cause de leurs expressions cUtrees , hyperboliques ,
et de cette foule de chimères dont ils repaissent leur
esprit. Le même auteur pense que cela vient du peu
de sommeil que prennent tous les peuples des pays
chauds. O11 sait eri effet que lés longues'veilles perverr
tissent le j ugement 5 ce que lés .sectaires religieux n’ont
pas ignoré , lorsqu’ils ont recommandé des méditations
nocturnes à leurs prosélytes. Dans le nord, les h^bi-
tans sont bien plus long-;teîns epdormis, comme les
ours, lès loirs, lés h ams t e r e t lés marmottes des
mêmes climats. OÎaus Magfyus a même dit qu’il y àvoit
dés nations dq nord qui restoieht engourdies pendant
six mois de l’annéë.J. J .Rousseau, ( Dissert, sur l’orig.
des lang. ) , a fort bien senti que les besoins de chaque
contrée., au midi et au nord. , les moeurs et Jes usages
qu’elle fait naître, influent sur lés langages et les modifient
, indépendamment des altéra lions ioeales qu’éprouvent
les organès de la voix pàr l’action de. la
chaleur et de la froidure^ Les premiers auront un
accent amoureux et passionné ; les seconds i f offriront
que des expressions dé douleur et,dp colère. La musique
doit prendre un semblable caractère, et tous les