ties, est-on propre aux actions immortelles
et glorieuses ? A-t-on lavigUeur d’âme1, Ü
pénétration sage et circonspecte, le courage
' c^e persévérance, la prudence réfléchie,
le cal me du sang-froid, l’élévation de l’esprit,
si necessaires a la réussite des grandes entreprises
, soit dans les arts, les ‘âeienées, s*oit
dans la politique et la guerre ? Jjles petites
idées qui remplissent la tête d’un bel esprit^
prennent la placé des fortès* et généreuses
pensees, des sen timens magnanimes. Le génie
porte ses regards fixes -e# âssbrës sut Fêter-
nelle postérité ; l’homme vulgaire est ;âii
comble de sa jbié, quand il'a fait soüri¥ê (if)
quelques femmes par un bunhhdt^à'r’ü në
vit que dans le présent. Les conquêtes'du
mérité sont les tems à venir; FadmiratioH
des races futures^ les respects: du genre
lê' geWè" h’a 1
iLest souvent sombre et. sévèitV-Jé&us-rOi-mt^ auquel
ni les philosophes ni.les chrétiens ne refusent un y^ste
génie, h’a jamais t i j à ce qu’on rapporté. Tbéf4es
ïiomines tlè^célèbres sont plus 'tristes que gais. L i
joiesest une’'passion iégère qui repf(^us§e touié irn près-
si0*1 prôfoncld, qui né '^occupe que 'de là superficie ‘dos
ohjefé, et néglige î’èxànlen intérieur çles choses. Ceî
pendant c’est cè dérhibr mocfé cfe 1 inSSprit qui forme la
véritable perfection de l’intel 1 igeuc4! 1 :
fiu^^n, Fétonnement de l’univers ;l’hcmmë
qui n’a que de l’esprit, est de mode un jour,
et oublié pour l’éternité dès le lendemain.
Et il ose se flatter souvent d’une immortelle
renoriimée|comme si là postérité pouvoït
s’occuper des insipides propos des boudoirs !
Ï1 Hlpà que iMf masses dès* {idées' et les productions1
sublimëS; qui puissent résistër an
tems dévastateuri Quels millions d’écrits
éphémères* Jje Vois dévorés par les années !
fCombien déâ ^siècles en entassent, en font
disparôîtré dans leur course rapide, iné-
Vitable !; »Mortels d’une journée de vie, qui
croyez passer à l’immortalité, chargés do
l ’immenSé' fatnâs dè vos rapsodies | de vos
Critiques t envieuses11A calembourgs , épi-
grammes, petits y ers doucereux, et de ybs
minces discussions dans lès sciences, et;dë
vos observations frivoles, et dè cette fonle
de gazettes y journaux, etc;* ji vils éolibs du
mensonge , qui? distribuent le fiel de la calomnie
et les réputatibns^éfââlès FEardèàUx
inutiles de la terré, vous rentrerez tous dans
le néant qui vous pOursuit ! Ainsi les énormes
pyramides de l’Egypte bravent l’effort destructeur
des ahs , tandis que lés1 habitations*
■ vulgaires ont disparu pour toujours^ I
.^erfeptibilité'humainei.! par combien de